[Caravane de sensibilisation et de solidarité contre la Covid-19] L’ONG l’étoile du Bounkani visite le poste de police frontière de Koguienou
Koguienou, 03-05-2020 (lepointsur.com) À l’occasion de sa caravane de sensibilisation et de solidarité contre la Covid-19, l’ONG l’Etoile du Bounkani a visité, dimanche 31 mai 2020, le poste de police frontière de Koguienou (Côte d’Ivoire-Burkina) situé au nord-est du pays, dans la région du Bounkani.
Lors de ce passage à la frontière Côte d’Ivoire-Burkina, cette organisation de la société civile ivoirienne a procédé à la remise de kits sanitaires de protection et de vivres aux forces de l’ordre et le corps médical en poste en ce lieu de contrôle entre les deux pays.
Pour le Coordonnateur général de l’ONG l’Etoile du Bounkani, Dah Germain, la caravane de sensibilisation et de solidarité contre le coronavirus dans la région du Bounkani n’aurait pas son sens si les forces de défense et de sécurité qui sont au premier plan dans cette lutte, n’avaient pas bénéficié d’un soutien de leur part.
Une action fortement appréciée par le lieutenant KIPLÉ Montarland, chef de service d’immigration du poste de Police frontière de Koguienou (Frontière Côte d’Ivoire-Burkina).
Selon lui, cet important don va galvaniser ses éléments, afin de continuer à mener à bien les différentes tâches qui leur sont confiées.
Concernant les dispositions de lutte prises à leur niveau, le lieutenant a souligné qu’il n’y a pas de dispositions personnelles, car l’État de Côte d’Ivoire a déjà pris des mesures nécessaires contre la propagation du virus dans le pays. Notamment, l’état d’urgence qui englobe la fermeture des frontières terrestres, aériennes, maritimes, etc.
«Notre mission, c’est de refouler. Car lorsqu’on parle de refoulement, c’est de ne même pas avoir contact avec des individus. Ceux qui veulent de manière frauduleuse pénétrer le territoire ivoirien, on leur demande simplement de rebrousser chemin», a-t-il signifié.
Bien vrai que le lieutenant et ses hommes n’ont pas encore eu à gérer des situations alarmantes, mais, tout de même, il a évoqué la porosité des frontières. Car pour le chef de service, les frontières de cette partie des deux Etats ne sont pas des frontières normales, ce sont les lignes imaginaires, donc difficile à gérer.
Une situation qui les pousse, à doubler de vigilance et à veiller au grain, parce que souvent, comme ce sont des lignes imaginaires, ils se retrouvent au Burkina sans s’en rendre compte. Mais, avec leurs bonnes collaborations avec les forces de sécurité burkinabè, «tout va pour le mieux», a-t-il indiqué.
Médard Koffi, depuis Doropo