[CAN 2023] Ben Badi critique l’absence de cohésion au sein des Éléphants : une équipe nationale en quête d’identité
Dans une interview percutante accordée à l’émission Parlons Sports sur Adjamé FM, Abdoulaye Traoré, alias Ben Badi, soulève des interrogations sur la capacité de l’entraîneur à fédérer les talents au sein de l’équipe nationale ivoirienne.
Abidjan, le 22-06-2023 (lepointsur.com) Dans une discussion franche et passionnée lors de l’émission « Parlons Sports » sur la radio Adjamé FM, l’ancien international ivoirien Abdoulaye Traoré, plus connu sous le nom de Ben Badi, a exprimé des doutes quant à l’efficacité du discours de l’entraîneur de l’équipe nationale ivoirienne, les Éléphants. Remettant en question le manque d’unité et d’engagement des joueurs, Ben Badi a également souligné l’importance de transmettre l’histoire du football ivoirien aux binationaux.
« L’équipe nationale doit être un creuset de passion, de fierté et de dévouement pour tous ceux qui ont la chance de la représenter. »
« J’ai l’impression que le discours de l’entraîneur ne passe pas. Nous avons des joueurs de talent, mais pas d’équipe« , a déclaré Ben Badi lors de l’émission. « Il est essentiel d’inclure l’histoire du football ivoirien dans la formation de nos joueurs binationaux. L’équipe nationale n’est pas un camp de villégiature. »
« J’ai l’impression que le discours de l’entraîneur ne passe pas. Nous avons des joueurs de talent, mais pas d’équipe »
Ces commentaires, empreints d’une sincérité déconcertante, révèlent une problématique plus profonde qui pourrait affecter la performance des Éléphants. Si la Côte d’Ivoire est connue pour avoir produit des joueurs talentueux qui ont brillé sur la scène internationale, l’équipe nationale semble peiner à trouver une cohésion et une identité de jeu.
« Il est essentiel que les joueurs comprennent ce que représente le maillot des Éléphants »
L’émergence de binationaux, des joueurs nés ou ayant grandi à l’étranger, a ajouté une complexité supplémentaire à cette quête d’identité. Ben Badi estime qu’en intégrant l’histoire du football ivoirien dans leur formation, ces joueurs pourraient mieux comprendre les attentes et les aspirations du peuple ivoirien lorsqu’ils revêtent le maillot national.
« Il est essentiel que les joueurs comprennent ce que représente le maillot des Éléphants. L’histoire de notre football, marquée par des moments de gloire et des sacrifices, doit être intégrée dans leur parcours« , a insisté Ben Badi. « L’équipe nationale doit être un creuset de passion, de fierté et de dévouement pour tous ceux qui ont la chance de la représenter. »
Au-delà des performances individuelles, l’ancien international met l’accent sur la nécessité de construire une équipe soudée et disciplinée, prête à se battre pour un objectif commun. Pour atteindre cet objectif, il suggère que l’entraîneur et la fédération mettent en place des mesures permettant d’inculquer une culture d’équipe et de renforcer le sentiment d’appartenance chez les joueurs.
Ben Badi a exprimé des doutes quant à l’efficacité du discours de l’entraîneur de l’équipe nationale ivoirienne, les Éléphants
Les propos percutants de Ben Badi ont suscité des réactions mitigées dans le milieu du football ivoirien. Certains reconnaissent la justesse de ses observations, tandis que d’autres soulignent les défis complexes auxquels l’entraîneur et les responsables de la sélection nationale sont confrontés.
« L’histoire de notre football, marquée par des moments de gloire et des sacrifices, doit être intégrée dans leur parcours«
Quoi qu’il en soit, ces critiques soulèvent des questions cruciales quant à la gestion et à l’avenir de l’équipe nationale ivoirienne. Il est impératif de mettre en place des stratégies efficaces pour renforcer la cohésion, l’identité et l’esprit d’équipe des Éléphants, afin qu’ils puissent rivaliser avec les meilleures nations du football mondial.
Ben Badi a également souligné l’importance de transmettre l’histoire du football ivoirien aux binationaux.
L’histoire du football ivoirien, forgée par des légendes telles que Didier Drogba et Yaya Touré, doit être préservée et transmise aux générations actuelles et futures de joueurs, pour qu’ils portent fièrement les couleurs nationales et incarnent les valeurs qui ont fait la renommée des Éléphants.
« Il est essentiel d’inclure l’histoire du football ivoirien dans la formation de nos joueurs binationaux. L’équipe nationale n’est pas un camp de villégiature. »
Espérons que ces critiques constructives ouvriront la voie à une réflexion approfondie et à des actions concrètes pour façonner une équipe nationale ivoirienne forte, unie et prête à affronter tous les défis qui se dressent sur son chemin.
Médard KOFFI