Campagne contre la tuberculose : le Pnlt veut intégrer davantage les Fsucom dans la lutte #Santé
CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 15-12-2017) Au cours de la réunion de concertation entre le Pnlt (Programme national de lutte cotre la tuberculose) et les Fsucom (Formations sanitaires urbaines à base communautaire) qui se tenait le jeudi 14 décembre 2017 au siège du programme situé au Centre anti tuberculeux d’Adjamé, le Directeur-coordonateur a insisté sur l’implication de ces établissements sanitaires pour intensifier la lutte contre la tuberculose.
Pour Dr Kouakou Jacquemin, il urge que toutes les structures sanitaires publiques unissent leur force contre cette endémie dont la Côte d’Ivoire fait partie des pays où l’incidence est réelle, eu égard au VIH/SIDA qui fait encore rage. « Abidjan reste une plaque tournante de la tuberculose avec 80% de cas observés. Si la prise en charge est bien maîtrisée dans cette ville, il est clair que le pari contre le mal sera gagné », relève-t-il.
A juste titre, il salue le partenariat publique-publique entre le Pnlt et les Fusucom. Dans le cadre de ce partenariat, les établissements sanitaires ont l’obligation, entre autres, de mettre à contribution leur laboratoire pour les examens de crachats ; mettre à disposition des agents et le personnel nécessaire aux activités du diagnostic et de traitement.
Quant au Programme national de lutte contre la tuberculose, il joue sa part dans la formation et l’accompagnement du personnel, l’approvisionnement des médicaments, la mise à disposition des microscopes, l’analyse situationnelle et gestion des mesures de contrôle de l’infection, la mise à disposition de la méthodologie pour l’enregistrement et le reporting et enfin, la fourniture des éléments nécessaires à l’enregistrement et au reporting (registre ou logiciel).
« Nous voulons mettre sur place, une cellule pérenne, de sorte que nous nous retrouvions périodiquement, en vue du suivi des actions que nous allons mettre en place », assure le Directeur-coordonateur qui invite à la consultation précoce pour briser la chaîne de contamination. Mieux, il exhorte au suivi du traitement, de sorte à éviter que le malade arrête son traitement à tout moment.
Dans le cadre de leur mission de prévention, de promotion des activités sanitaires et de l’éducation des communautés en matière de santé, le président de la confédération des Fsucom indique que leur rôle consistera à descendre sur le terrain, en vue de contribuer véritablement à la sensibilisation contre la tuberculose. « C’est dans la communauté que l’on contracte la maladie et c’est dans la communauté que l’on devra en guérir », souligne Ouattara Clément.
Dans la foulée, le président du Conseil d’administration de la Fsucom de Ouassakara insiste sur l’encadrement et la prise en charge des malades. A ce niveau, il invite à une prise de conscience de tous pour soutenir les malades. Toutefois, il regrette des problèmes financiers se résumant en termes de recouvrement qui risque de plomber l’implication des Fsucom. C’est pourquoi, il suggère l’accompagnement des pouvoirs publics, afin de réussir la lutte contre la tuberculose.
Idrissa Konaté
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