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Burkina Faso : une nouvelle coalition de l’opposition tacle le bilan présidentiel


Au Burkina Faso, un nouveau regroupement de huit partis politiques de l’opposition vient de voir le jour.

La Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (Coder) est un cadre de dialogue, de concertation et d’action politique, mais également un cadre de recherche de cohésion sociale, selon ses membres.

 Burkina Faso:une nouvelle coalition de l’opposition tacle le bilan présidentiel#Presidentiel

Cette coalition dresse un tableau sombre de la gestion du pays par Roch Marc Christian Kaboré et son équipe et appelle à une réconciliation vraie.

Le Burkina Faso traverse une période très difficile, et il est impérieux que les Burkinabè aillent à la réconciliation nationale, selon Ablassé Ouedraogo le président du « Faso autrement » : « Le pays va mal. C’est pour cela que nous insistons sur la nécessité de renforcer la démocratie et nous insistons sur la nécessité d’aller vers une véritable réconciliation nationale ».

Sans remettre en cause la légalité des dirigeants actuels, les partis membres de la Coder les accusent d’avoir usé de subterfuges et exclusion pour biaiser le jeu électoral.

Et pour Achille Tapsoba, président par intérim du Congrès pour la démocratie et le progrès, la Coder ira à la conquête du pouvoir : « C’est une coalition politique qui met au-devant de ses ambitions non seulement la première phase, la réconciliation nationale, mais aussi la deuxième phase qui est la conquête, la gestion du pouvoir d’Etat dans un cadre collectif de ses partis coalisés ».

Les membres de ce regroupement réfutent toute idée d’une coalition de personnes frustrées, foi d’Amadou Traoré du Parti des républicains : « Faut pas que ce soit vu comme un regroupement de mécontents… Notre objectif ce n’est pas ça. Il y a des réalités concrètes dans ce pays auxquelles nous voulons trouver une solution ».

La Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale prend l’engagement pour que « l’exclusion opportuniste et sélective » qui a prévalu lors des élections sous la transition ne se répète plus jamais au Burkina Faso.

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