Ouagadougou, 28-12-2022 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Le Burkina Faso et le Mali. Deux pays dans l’œil du cyclone. Les experts et les voisins sont inquiets. Les populations sont pour le moins angoissées. Les autorités font le dos rond.

“ Le Burkina Faso, le pays des Hommes intègres a connu une succession de coups d’Etat. Coup d’Etat dans coup d’Etat. ’’

Le décès de l’artiste Américain afflige le monde de la Culture. Tristesse !

Les informations en provenance du Burkina Faso ne sont pas rassurantes. « Le Burkina n’existe pratiquement plus. On ne peut pas aller au-delà de Ouaga et ses environs », raconte un contact sur place. Il ajoute : « C’est grave mais on ne peut pas parler ».

Selon le rapport de l’ISS publié le 12 décembre 2022, les terroristes occupent 40% du pays. Et pour faire face à la menace, le gouvernement a lancé la campagne pour le recrutement de 50 000 volontaires pour la défense de la patrie pour appuyer l’armée.

Le Burkina Faso, le pays des Hommes intègres a connu une succession de coups d’Etat. Coup d’Etat dans coup d’Etat. Les capitaines au pouvoir à Ouaga apprennent la dure réalité de la gestion du pouvoir. Diagnostic pour le moins sévère d’un observateur : « Les autorités ne sont pas sereines. Le capitaine du bateau Ouaga est inexpérimenté. Le premier ministre est théoricien ».

Les chancelleries selon les informations en notre possession, ont recommandé aux familles de bouger pour les vacances sans date de retour connue.

Le Burkina Faso a expulsé la Représentante du Secrétaire générale de l’ONU dans le pays, le 23 décembre 2022. « Elle prédisait notamment le chaos au Burkina Faso », selon les autorités burkinabé.

“ Au Mali, la situation sécuritaire est tendue. Les langues se délient et appellent les autorités à l’action. ’’

Sentence d’un expert, le Burkina suit les traces du Mali voisin. Au Mali, la situation sécuritaire est tendue. Les langues se délient et appellent les autorités à l’action. « Le Mali tel que nous le connaissions, n’existe plus », explique un observateur. Les groupes occupent des zones entières du pays. Et se font même la guerre au grand jour.

La situation a de quoi étouffer le citoyen lambda et les autorités religieuses, tout en inquiétant et stressant les pays voisins. Notamment, la Côte d’Ivoire.

La Côte d’Ivoire est obligée de faire preuve de vigilance à ses frontières tout en préservant ses relations d’amitié avec des voisins. Elle attend la libération des militaires ivoiriens détenus depuis six (6) mois à Bamako. Les négociations sont bien avancées. Si le protocole signé entre les deux parties reste confidentiel, les sources introduites sont désormais rassurées: les militaires regagneront le pays. Tout ce qui se passe actuellement est ce que l’on appelle dans le jargon Zouglou, « l’habillage de la honte ». Les Zouglous ont d’ailleurs chanté: « Ils vont venir ».

“ L’on a appris le décès de l’artiste Américain, le mathématicien, ce mardi 27 décembre 2022 à Abidjan. ’’

Les Zouglous comme le monde de la Culture, en deuil. L’on a appris le décès de l’artiste Américain, le mathématicien, ce mardi 27 décembre 2022 à Abidjan. Raoul Djomassé de son vrai nom a abandonné scènes et micros. Une onde de choc. Difficile fin de l’année 2022.

Le Bureau ivoirien des droits d’auteur (Burida) a entrepris une vaste réforme pour permettre aux artistes de vivre décemment et se soigner dans les meilleures conditions en cas de maladies, avec notamment, l’institution d’une assurance-Santé depuis 2014, pour tous les sociétaires. En 2023, la prime annuelle est de 288 000 FCFA. « Cependant, la Direction Générale dans un souci de préserver la dynamique d’adhésion à l’assurance santé et la faiblesse des ressources de ses membres a préservé la prime de 144 000 F CFA en augmentant sa subvention de 60 000 à 84 000 FCFA. Cela se présente comme suit: Subvention BURIDA : 84 000 F; subvention MCF : 60 000 F; prime à la charge de l’assuré sociétaire: 144 000 FCFA ».

Si j’ai un conseil à donner à tous les amis.es artistes, n’hésitez pas…

C’est nous qui lançons très souvent les appels de détresse…

Fernand Dédeh

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