Burkina Faso / Après la chute de Blaise Compaoré : L’armée vivement contesté à la tête du pouvoir
L’appel de l’opposition à un rassemblement de protestation, le samedi 1er novembre 2014 n’a reçu l’effet escompté. Il s’est soldé par un échec. Pendant ce temps, Washington demande à l’armée de transférer, sans délai, le pouvoir aux autorités civiles.
La communauté internationale, avec à sa tête, les Etats-Unis, a vivement condamné dimanche 2 novembre 2014, la prise de pouvoir annoncée par l’armée dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest.
Faut-il le remarquer, le pays de l’oncle Sam se présente comme un des alliés privilégiés du Burkina, condamne avec la dernière énergie la tentative de l’armée à imposer sa volonté au burkinabè.
Quant à Mohamed Ibn Chambas, émissaire de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, il a espéré une transition conduite par un civil. D’autant que la Constitution que les militaires ont dit avoir suspendue, prévoit que le Président de l’Assemblée nationale assure l’intérim du pouvoir en cas de vacances.
Là-dessus, la médiation internationale tripartite au Burkina Faso que conduisent l’ONU, l’Union africaine et la Cedeao, l’organisation régionale de l’Afrique de l’Ouest a brandi la menace de sanctions en cas de non respect de la disposition constitutionnelle.
« Nous espérons qu’il y aura une transition conduite par un civil, conforme à l’ordre constitutionnel » a souligné M. Ibn Chambas avant d’ajouter : « Sinon les conséquences sont assez claires. Nous voulons éviter pour le Burkina Faso la mise en place de sanctions ».
Idrissa Konaté
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