Abidjan, 12-11-2021 (lepointsur.com) Plusieurs artistes ont convergé le jeudi 11 novembre 2021, vers l’auditorium de la bibliothèque nationale, qui s’est avérée très exigu pour la circonstance. Ils répondaient ainsi, à l’appel d’un collectif d’artistes, présidé par M. Alain Ogou, par ailleurs, réalisateur producteur de films et d’artistes. Et ce, pour parler de sujets qui fâchent.

Mis sur pied pour une durée de 6 mois, par M. Maurice Bandama, l’ancien ministre de tutelle, le Comité de gestion et de restructuration (COGER riche de 40 personnes, présidé par Tiburce Koffi, était censé revisiter les textes du Bureau ivoirien des droits d’auteur (BURIDA), pour le bonheur des artistes.

Mais, le constat que font à ce jour les artistes, c’est qu’ils paient des gens, selon eux, à ne rien faire, ce qui leur semble inadmissible. En effet, à en croire le premier responsable du collectif, cela fait 24 mois, c’est-à-dire deux ans que ce comité est mis en place, et toutes les promesses sont renvoyer aux calendes grecques, et aucune réunion n’est convoquée pour rendre compte.

Entretemps, ce comité provisoire use de subterfuges pour demeurer en place, et se voit accorder des prolongations, au grand dam des artistes, qui ne veulent plus se laisser faire car, diront-ils, « trop, c’est trop ».

Pour eux, cette équipe dont le mandat prend fin le 30 novembre prochain, doit être ‘’dégagée’’, quelque soit la raison qui serait évoquée.

Par ailleurs, il est question d’élections à l’issue de la mission du COGER mais, les textes qui doivent conduire ces élections, n’ont pas été portés à la connaissance des sociétaires pour ‘’amendement’’ avant d’être remis au gouvernement.

Autant de dysfonctionnements du COGER qui ont suscité cette réunion de ces artistes plus que jamais motivés, qui ne demandent que la normalisation du BURIDA à tous les niveaux.

Pour ce faire, le collectif conduit par Alain Ogou, appelle à une union sacrée, pour parler d’une seule voix, en vue d’actions efficientes.

J. Blagué

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