Abidjan-26-09-16 (lepointsur.com) La sortie musclée de la ministre de l’Education nationale Kandia Camara continue de focaliser l’actualité. Dans une déclaration dont « lepointsur.com » a reçu copie,  le parti ivoirien des travailleurs (PIT) n’est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer les propos de la Ministre de l’Education nationale, Kandia Camara Kamissoko.

« Sur décision du Ministère de l’Education nationale, dirigée par Mme Kandia Camara Kamissoko, le mercredi, devient un jour ouvrage aux cours primaires, au titre de l’année scolaire 2016 – 2017. Et ce, dit-on, pour améliorer la qualité de l’enseignement et la formation des apprenants. Une décision qui ne rencontre pas l’adhésion du mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD), qui s’y oppose formellement. Toute chose qui crée un véritable bras de fer entre le gouvernement et ce syndicat des enseignants depuis quelques jours. » Rappelle le communiqué du parti fondé par Francis Wangah Wodié avant de donner sa position, non sans dénoncer les manœuvres d’intimidation à travers des dérives verbales.

« Le Pit, observe avec inquiétude et indignation, les manœuvres d’intimidation et de pressions ouvertes ou sourdes qui s’intensifient et se multiplient à cet effet.  Le Pit, constate avec amertume, qu’au lieu de répondre, comme elle en a le devoir ; en sa qualité de ministre du gouvernement, chargé de l’Education nationale, Mme Kandia Camara est tombée dans l’excès et la violence verbale. En témoigne sa dernière sortie dans la presse. » Par ailleurs, le PIT étaye ses propos  par la sortie inopinée de la première responsable.

«  Allez dire à Mesmin Comoé que la ministre de l’éducation nationale dit¨ Si lui et les enseignants de son bord, mènent une grève sauvage, et illimitée, la riposte sera sauvage  et inoubliable pour lui et ses sbires (…) Dites à Mesmin Comoé que trop ; c’est trop. S’il déclenche une grève, ce sera la dernière de l’éducation nationale. J’ai décidé d’affecter Mesmin Comoé à l’intérieur du pays avec un emploi du temps. » (in La Voie originale n°12 du mercredi 21 septembre 2016). » Renchérit le communiqué.

Pour autant,   le Pit,   estime que cette réponse du berger à la bergère, n’est pas faite pour assurer la stabilité de l’école ivoirienne qu’on veut protéger. Pis, cette situation entretient un véritable climat de terreur psychologique pour les écoliers et pour les parents d’élèves.  Au regard de la complexité du problème et surtout de la nécessité de garantir un climat propice au cours de l’année scolaire 2016-2017, le Pit   en appelle à la responsabilité du gouvernement afin que dans un bref délai, une solution idoine soit trouvée pour éviter un autre blocage.

EKB

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