Bouaké/La grève de l’intersyndicale des Fonctionnaires de Côte d’Ivoire, largement suivie


Bouaké le 09-01(2017 (lepointsur.com) L’une des  premières corporations à avoir respecté le mot d’ordre de grève de l’Intersyndicale des fonctionnaires est le secteur éducation-formation.

En effet, les enseignants de Bouaké, à l’instar de leurs camarades des autres villes du pays ont suspendu les cours  ce lundi 9 janvier 2017.Élèves et étudiants ont été   priés de retourner  à la maison, comme nous avons pu le constater lors de notre reportage.

Les élèves  ont  été obligés de regagner  leurs familles de gré ou de force. « Les professeurs nous ont chassé ; ils disent qu’ils sont en grève », indique Mbra Wablah, élève en classe de 3è au Lycée Moderne Nimbo ex-COB. Même constat, dans plusieurs autres établissements primaires et secondaires publics de la place. Outre les enseignants les fonctionnaires et agents de l’État exerçant pour la plupart dans l’administration générale ont également débrayé.

Les portes des locaux servant de siège provisoire à la préfecture de région du Gbèkê sise au quartier municipal de la ville sont hermétiquement fermées. Des agents  rencontrés à la sous-préfecture, ont exprimé leur volonté de sécuriser  des registres avant d’accompagner leurs camarades dans ce mouvement de grève.

Un tour sur les campus 1 et 2 de l’Université Alassane Ouattara, nous permet de constater le désert.Enseignants, personnels administratifs et agents des services de la scolarité sont absents.

Un service minimum est de mise ,nous fait savoir Mr Kouadio ,chef du personnel au service de la Gestion Prévisionnelle des Effectifs et des Compétences (GEPEC ).

Et l’administrateur sanitaire de justifier qu’en raison de la non signature du préavis de grève par les syndicats des sage- femmes et des techniciens de Laboratoires, seuls ces derniers  sont à l’heure au poste pour y assurer le service minimum.

Dans les régies financières ainsi qu’à la direction régionale des impôts ainsi que dans la trésorerie régionale nord et sud de Bouaké, c’est également le service minimum qui est assuré.

Simon Debamela, correspondant

 

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