Editorial

BOKO HARA/ BOKO HARAM, ou la lâcheté des « dirigeants »africains qui se cachent, se taisent


CAPTURE BOKO HARAMIl arrive souvent que le Directeur de Publication de vôtre journal « LE POINT SUR », par acquis de conscience, et pour la profondeur du combat de certains organes de presse occidentaux, choisit de  mettre en éditorial la pertinence et la profondeur de l’observation et de l’analyse de cette presse européenne, occidentale, que certains d’entre nous, obscurantistes, osent traiter d’ennemis de l’Afrique.

Je n’ai pas compris le silence, sinon la lâcheté, des Présidents, chefs d’Etat, des gouvernements Africains  face à cette barbarie « religieuse » qui est tout le contraire de DIEU, de l’ETERNEL. L’Union Africaine, la CEDEAO, la CEMAC, les pays du Maghreb, aucune organisation de ce continent de manque de Liberté, de  régimes quasi corrompus et totalitaires, n’a eu le courage et la force de laver l’affront, l’Honneur de l’Afrique, en produisant ne serait-ce qu’un communiqué condamnant cette horreur. Comme si l’Afrique, en ses gouvernants et dirigeants, avait démissionné de la marche du Monde vers l’Amour, vers l’Affirmation, le Progrès, respect et le combat pour les droits, pour leurs peuples, vers la Liberté.

Comme quoi, comme africains, comme organe de presse, comme citoyens du Monde, à « LE POINT SUR », nous condamnons avec la dernière élargie la secte Boko Haram et ses agissements cruels et inhumains.

La condamnation tardive de l’Afrique du Sud est lâche et inopportune, après que la France, forte courageuse, toujours au devant du combat pour le triomphe des Droits humains.

Merci à la France, Merci à son Président ,François HOLLANDE, qui ,pour une fois encore, risquent leurs Vies, leurs moyens, leurs voix, usent de tous leurs moyens diplomatiques, militaires et sécuritaires pour voler au secours de cette Afrique ruinée par la cupidité et la malhonnête de ses dirigeants aux régimes aussi corrompus que totalitaires.

Ensemble, lisons l’analyse de nôtre consœur du nouvel observateur. Tout simplement édifiant.

En Afrique, nous avons rarement le courage du risque, de l’audace, du combat pour le triomphe des valeurs qui honorent la personne humaine. Et c’est très dommage.

Abdoul Khader Stéphane (DAKS)

 

NIGERIA. 223 lycéennes enlevées menacées d’esclavage… et tout le monde s’en fout

Publié le 06-05-2014 à 11h02 – Modifié à 11h05
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 Boko Haram, organisation terroriste salafiste, a revendiqué l’enlèvement de 223 jeunes filles au Nigéria. Les lycéennes ont été kidnappées le 14 avril, dans le nord-est du pays. Et que fait le président, Goodluck Jonathan depuis ? C’est bien ce que se demande notre chroniqueuse, Dominique Bochel Guégan.
Telle est la lecture faite sur un journal français du nom de « LE NOUVEL OBSERVATEUR »
Pourquoi ce silence si pesant des médias ? Comment comprendre qu’ils nous bassinent avec le pénultième sondage avant le suivant sur l’impopularité de « Madame Irma Hollande » ou nous jouent la rengaine de ces faits divers sordides qui ne viennent qu’alimenter la peur et la certitude que notre monde ne tourne pas toujours rond ?
Et que pendant ce temps, 223 jeunes filles, sans doute promises au viol, à l’esclavage sexuel dans le meilleur des cas, au meurtre dans le pire, à moins que ce ne soit l’inverse, ont été enlevées dans une école la veille de leur examen final à la Government Girls Secondary School de la ville de Chibok, au nord-est du Nigeria.
Et que tout le monde s’en fout.
C’est clair, ce monde ne tourne pas rond
223 jeunes filles dans un convoi avec des hommes armés, ça se voit
Sans doute vaut-il mieux être blanc et peut-être un peu plus riche aussi pour intéresser les foules, la proximité géographique ou sociale est nécessaire paraît-il pour intéresser les médias. Mais j’ai tellement mauvais esprit.
Pendant ce temps, les mères nigérianes manifestent leur colère, et demandent au ministre de la Défense et au chef de l’État-major « ce qu’ils sont en train de faire pour obtenir la libération de [leurs] filles ». Parce qu »elles ont le sentiment, à raison, qu’ils ne font pas grand chose justement.
On ne déplace pas 223 jeunes filles en camion comme on livre des poulets de batterie, on ne se promène pas en convois de camions à travers le pays, sans se faire remarquer.
223 jeunes filles âgées de 12 à 17 ans, dans un convoi, avec des hommes armés, cela se voit.
Comme elles ont raison ces mères de dénoncer l’incurie de leur gouvernement, de leur police et de leur armée. Comme il est honteux pour l’occident de détourner ainsi le regard face à leur détresse.
L’éducation des filles victime de la barbarie une fois de plus
Des mères, des pères aussi, mais majoritairement des femmes, tous habillés de rouge et qui dénoncent le silence des autorités, leur immobilisme.
Qui demandent sur leurs pancartes « où sont nos filles ? ». Où ? Au Cameroun ou au Tchad voisins, vendues comme esclaves sexuelles pour moins de 10 euros pièce ? Cachées au fond des forêts équatoriales ? Égorgées pour avoir voulu un peu de savoir, et un futur ?
Car c’est encore l’éducation, et particulièrement celle des filles qui est une fois de plus victime de la barbarie et de la connerie humaine, autres noms de l’intégrisme religieux.
Ne revenons pas sur le fait que partout dans le monde, quand on veut mettre sous l’éteignoir l’avenir d’un pays, on commence toujours par s’attaquer au savoir.
Brûler les écoles, armer les enfants, et imposer à la place des règles d’un autre temps sont les meilleurs moyens de tuer le futur d’un peuple.
Commencer par s’attaquer aux femmes, leur dénier le droit au savoir, à celui du choix, les soumettre et les réduire à l’esclavage, premières étapes de tous les régimes intégristes.
Trois semaines, pour une promesse qui n’engage à rien
Car à la honte du gouvernement Nigérian qui a attendu trois semaines après l’enlèvement, par la voix de son Président bien mal nommé, Goodluck Jonathan, pour enfin ordonner aux responsables « que tout doit être fait pour garantir le retour sécurisé de ces filles », s’ajoute aussi celle de nos médias et de l’occident qui laissent faire, sans rien dire.
Brûler les écoles, armer les enfants, et imposer à la place des règles d’un autre temps sont les meilleurs moyens de tuer le futur d’un peuple.
Commencer par s’attaquer aux femmes, leur dénier le droit au savoir, à celui du choix, les soumettre et les réduire à l’esclavage, premières étapes de tous les régimes intégristes.
Trois semaines, pour une promesse qui n’engage à rien
Car à la honte du gouvernement Nigérian qui a attendu trois semaines après l’enlèvement, par la voix de son Président bien mal nommé, Goodluck Jonathan, pour enfin ordonner aux responsables « que tout doit être fait pour garantir le retour sécurisé de ces filles », s’ajoute aussi celle de nos médias et de l’occident qui laissent faire, sans rien dire.
Trois semaines, pour une promesse qui n’engage à rien, et prend clairement les parents de ces jeunes filles pour des imbéciles.
Trois semaines d’inaction d’un gouvernement inutile, face aux trois semaines de silence de nos médias, complices par leur mutisme de la passivité du gouvernement Nigérian.
Trois semaines pour finir de démontrer au monde entier la stupidité abyssale d’une « Première dame », Patience Jonathan, qui ferait mieux d’en rester à ses tenues colorées, et qui aujourd’hui ose même prétendre à des « fabrications d’enlèvement » tout en faisant arrêter les leaders des manifestations de Chibok.
L’Afrique, ce n’est que guerre, misère, maladie
Qu’est ce que 223 jeunes africaines enlevées ? Qui ça intéresse ? De toute manière, l’Afrique, ce n’est que guerre, misère, maladie et conflits tribaux. Non ?
Ce soir, devant l’ambassade du Nigeria, il sera pourtant possible à ceux qui le souhaitent de compenser un peu de ce silence coupable de nos médias en exigeant des autorités Nigérianes qu’elles fassent enfin leur boulot, et qu’elles mettent en œuvre les moyens nécessaires pour retrouver ces enfants, comme elles le promettent.
Comme dans d’autres pays, et pour répondre à la demande des parents qui réalisent que seule la pression internationale pourra leur permettre de retrouver leurs enfants en obligeant leurs autorités à « faire ce qu’il faut », des manifestations auront donc lieu devant les ambassades Nigérianes.
Les personnes sont invitées à faire également comme les parents des jeunes enlevées, en portant du rouge.
173 Avenue Victor Hugo, 75116 Paris.
Demain il sera toujours temps de parler du dernier sondage sur la popularité de Manuel Valls (commandé par qui ?), ou des nouvelles prédictions astrologiques de notre mal aimé Président.
Le lien du Nouvel observateur est ci-dessous :
DIARRASSOUBA Abdoul Khader Stéphane,
Directeur de Publication de « LE POINT SUR ».

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