En effet, le GIABA, à travers cette activité à laquelle prendront part environ Quarante-cinq (45) responsables de médias et dix (10)

représentants des ministères del’éducation nationale, de la formation professionnelle, la représentation de la CEDEAO, ambitionne engager un dialogue avec les médias.

Des travaux en plénière suivis d’échanges, des visites de plaidoyer et de sensibilisation aux différents responsables de cinq (5) médias dont une chaine de Télévision nationale, deux chaines de radio, une presse écrite et une presse en ligne, constitueront les grandes articulations de ces 48 heures d’activité.

En définitive, il est attendu un plus grand engagement des médias de la Guinée Bissau à soutenir les activités du GIABA autour de l’alliance régionale contre le BC/FT en Afrique de l’Ouest.

En outre, il sera question de stimuler chez les médias une connaissance plus approfondie sur la LBC/FT de susciter un plus grand désir d’investigation sur les crimes économiques et financiers.

Le tout couronné à la mise en place d’une plateforme, un réseau des responsables d’organisation médiatique et de journalistes impliqués dans la LBC/FT ; et un nombre plus accru de productions médiatiques en vue de la LBC/FT en Afrique de l’Ouest et sur les missions et activités du GIABA.

Cette initiative du GIABA à linstar de celle déjà entamée dans d’autres pays vise à exploiter le potentiel massif des médias pour accroître la

sensibilisation aux questions de LBC/FT ; à créer des alliances avec les journalistes pour une meilleure diffusion de l’information sur les dispositifs de LBC/FT et sur les missions du GIABA ; à accroître l’intérêt des Responsables d’organisations médiatiques sur les questions relatives à la LBCFT/et le rôle qui est le leur ; à assurer la liaison avec les médias pour éduquer la population sur l’impact négatif du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Notons que c’est en vue de susciter une meilleure appropriation des normes de LBC/FT que le GIABA s’est investi dans la diversificationde ses publics cibles depuis plus d’une décennie en en impliquant davantage les médias et les journalistes d’investigations aux côtés des agences chargées des enquêtes et poursuites pénales ainsi que celles chargées de la réglementation/supervision.