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[BEPC 2021/Gohitafla] Pris en flagrant délit de tricherie, un élève se donne la mort par pendaison


Gohitafla, 15-06-2021 (lepointsur.com) La ville de Gohitafla, centre-ouest de la Côte d’Ivoire, est encore sous le choc. Un élève en classe de 3e s’est donné la mort ce mardi 15 juin 2021, après avoir été expulsé de sa salle de composition ce même jour.

L’un des 2 messages laissés par l’élève avant son acte

Alors que les épreuves écrites de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) session 2021 ont débuté dans le calme lundi 14 juin, l’école ivoirienne vient d’être attristée par une mauvaise nouvelle venant de Gohitafla. En effet, un élève, candidat à cet examen de fin d’année, a été retrouvé pendu, derrière la clôture du Lycée BAD, son école.

Selon les faits rapportés par une source sécuritaire, Djè Bi Djè Innocent, né le 13.12.2007, à Zambléfla S/P de Maminigui, élève au lycée moderne BAD, de nationalité ivoirienne, n’a pas pu supporter le fait d’avoir été pris en flagrant délit de tricherie au cours de la composition. Il a alors décidé de mettre un terme à sa vie.

L’autre message laissé par Djè Bi Djè Innocent

« En effet, selon les renseignements recueillis auprès du DREN, après avoir été pris avec un téléphone portable lors de la première journée de la composition de l’examen du BEPC, un élève a été expulsé ce jour de la salle de composition. Mécontent d’être empêché de continuer la composition, il se donne la mort par pendaison derrière la clôture du lycée en laissant un message écrit sur deux bouts de papier », explique notre source.

Avant de se passer la corde au cou, l’élève a pris le soin de laisser deux (02) messages sur deux (02) bouts de papier pour donner les raisons de son acte. « Personne ne m’a tué, c’est moi-même qui me suis tué parce que, je ne veux pas aller en prison » ; « Personne ne m’a tué. Je n’ai rien fait à l’examen c’est pour cela que je me suis tué. Pardonnez, laissez ma famille en paix », a écrit le défunt avant de se donner la mort.

Toutefois, pour lever tout soupçon et apporter la lumière sur cette triste fin, une enquête a été ouverte par la Brigade de gendarmerie de Gohitafla. Le procureur a, lui aussi, été saisi du dossier.

Georges Kouamé

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