[Bangolo/Décroissance de la population] Le Préfet explique les raisons
Bangolo, le 09-11-2023 (lepointsur.com) La population du Département de Bangolo dans le District autonome des Montagnes décroît de plus en plus, au fil des années. En marge de la 9e conférence des membres du corps préfectoral de la région du Guémon qui a eu lieu le jeudi 9 novembre dernier, le Préfet du Département de Bangolo a profité de son exposé de synthèse sur la monographie de sa circonscription administrative pour expliquer les raisons de sa décroissance démographique.
LES RAISONS DE LA DÉCROISSANCE DE LA POPULATION DU DÉPARTEMENT DE BANGOLO
De 318.129 habitants en 2014, le département de Bangolo est passé à 262.280 habitants en 2021. Une décroissance drastique de 57.849 habitants qui s’explique par les déguerpissements des populations initiés par l’État de Côte d’Ivoire sous le régime du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), conduit par le Président Alassane Ouattara. « La décroissance de la population du département de Bangolo s’explique par le déguerpissement des populations déplacées du fait de la crise de 2002 notamment celles du Mont Péko »; avait indiqué le Préfet Boga Kouassi Vincent de Bangolo.
LA STRUCTURE ADMINISTRATIVE DU DÉPARTEMENT DE BANGOLO
Le département de Bangolo compte 9 Sous-préfectures et 83 villages répartis entre 4 cantons. Ses problèmes majeurs sont et demeurent la dégradation très avancée du réseau routier et la question de l’insécurité due aux nombreux braquages…
LE PARTI POLITIQUE PRÉDOMINANT DANS LE DÉPARTEMENT DE BANGOLO
Les populations de Bangolo sont en grande majorité militants du Parti des Peuples Africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI) qu’ils appellent toujours affectueusement, le Front Populaire Ivoirien (FPI), ex-formation politique de M. Laurent Gbagbo, actuel président du PPA-CI depuis son acquittement définitif par la Cour Pénale Internationale (CPI).
Rappelons que l’opération de déguerpissement des populations cosmopolites qui peuplaient le Mont Péko a conduit à l’arrestation d’Amadé Ouéremi, après une bataille épique avec les Forces de Défense et de Sécurité de Côte d’Ivoire (FDS-CI).
Laine Gonkanou, Correspondant Régional
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