Politique

[Bangolo] Alors que les candidats indépendants à la Mairie rejettent sa légitimité, le président de la CED demeure en poste


Le commissaire Boka Elvis, président de la CED de Bangolo reste à son poste

Duékoué, le 30-08-2023 (lepointsur.com) Récusé par 4 candidats indépendants à la Mairie de Bangolo pour sa proximité d’avec le Maire sortant, le président de la Commission Électorale Départementale (CED) de Bangolo a été maintenu le lundi 28 août dernier dans ses fonctions grâce à une enquête minutieuse interne menée par le Commissaire-Superviseur de la Commission Électorale Indépendante (CEI) en charge du Guémon et du Cavally.

Disculpation du mis en cause suite à une enquête minutieuse interne à la CED de Bangolo et pour insuffisance de preuves des plaignants

Tout est maintenant très clair dans les esprits de tous les habitants et candidats aux élections locales de septembre prochain dans la Région du Guémon et, plus particulièrement dans le Département de Bangolo depuis la fin du procès relatif à la suspicion de proximité du président de la CED d’avec le Maire RHDP sortant et candidat à sa propre succession:  le commissaire Leogniny Boka Sylvain Elvis, président de la Commission Électorale Départementale (CED) de Bangolo a été disculpé grâce aux résultats d’une enquête interne minutieusement diligentée par la CEI auprès de 9 commissaires de la CED de Bangolo, issus de différentes obédiences politiques et pour fautes de preuves suffisantes des 4 candidats indépendants plaignants. En clair, le commissaire Boka, président de la CED de Bangolo reste et demeure à son poste, jusqu’à la réception d’éventuelles preuves suffisantes que pourraient fournir éventuellement les 4 candidats indépendants à la Mairie de Bangolo, auteurs de la plainte formulée contre lui. Ce sont messieurs Yoro Stéphane, Bah Kohon et Tahou Euloge puis Mme P. Claire. Car la fameuse vidéo tant attendue et devant prouver sa participation active dans les activités politiques du Maire RHDP de Bangolo n’a pu parvenir, jusqu’au terme dudit procès de 17h à environ 20h, au Commissaire-Superviseur CEI, M. Fernand Julien GAUZE en charge du Guémon et du Cavally.

Le Commissaire-Superviseur de la CEI en charge du Guémon et du Cavally invite les populations et les candidats aux élections locales à une franche collaboration

Le message de paix du Commissaire-Superviseur CEI aux acteurs des élections locales à Bangolo

Monsieur Fernand Julien GAUZE, Commissaire-Superviseur CEI en charge du Guémon et du Cavally a lancé un message de paix aux populations du Guémon et du Cavally, après avoir fait l’historique des cas de suspensions des commissaires CEI sur des plaintes fondées des candidats indépendants et autres partis politiques. « Aidez-nous (CEI) à la prise de décisions crédibles en nous apportant des éléments (vidéos, audios, photos etc.…) qui vont confondre les mis en cause… Ne partons pas aux élections en s’avouant vaincus d’avance », avait-il conseillé.

Lumière du Commissaire-Superviseur de la CEI sur le mode d’élection des représentants des partis politiques à la CEI

Avant le début de ce procès, le Commissaire-Superviseur CEI et son assistant M. Bodjé Nathan ont rappelé le mode opératoire utilisé par la CEI pour élire les membres des Commissions Électorales Régionales (CER), Commissions Électorales Départementales (CED) et Commissions Électorales Sous-préfectorales (CESP): les huis-clos entre les commissaires en vue d’un consensus et la confirmation des résultats des huis-clos par un vote aux bulletins secrets pour élire les présidents, vice-présidents et secrétaires.

Le sens de la résolution publique de ce procès

En agissant ainsi, le Commissaire-Superviseur et ses collaborateurs voudraient établir un contrat de travail clair entre la CEI, les populations et tous les candidats, basé sur le respect de la déontologie de leurs fonctions de commissaires CEI et l’esprit citoyen de tous, dans la perspective créer la confiance en la CEI d’une part et, d’autre part, pour lever tout doute sur les résultats des élections locales afin d’éviter encore à la Côte d’Ivoire, des crises post-électorales aux conséquences multiples.

Laine Gonkanou, Correspondant Régional

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