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Axe Yamoussoukro/Ouffoue-Djèkro : le journaliste Bertin N’Guessan et plusieurs passagers braqués #Braquage


CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 8-8-2017) Le confrère Bertin N’Guessan n’oubliera pas de sitôt ce qui lui est arrivé au cours de la journée du 8 août 2017. De retour d’un séjour de trois jours à Ouffoue-Djèkro (Ndlr : 12 Km de Yamoussoukro), le véhicule à bord duquel il se trouvait a été braqué par des bandits armés et encagoulés. Joints quelques instants après le forfait, le journaliste revient sur cette mésaventure.

« Il était 10h25 minutes (Ndlr: une vingtaine de minutes après car c’est autour de 10h que le véhicule a démarré au village) lorsque le véhicule qui me conduisait vers Yamoussoukro a été pris pour cible par sept personnes armées qui tenaient chacun une Kalachnikov », indique d’emblée le confrère. Avant de préciser que ces personnes peu recommandables sont sorties de la broussaille, alors que le véhicule immatriculé 6312FY07 était en pleine course.

Selon lui, après que le véhicule a marqué un arrêt, le conducteur hésitait à obtempérer aux injonctions de l’un des quidams postés 10 mètres un peu devant et qui lui faisait signe d’avancer à son niveau. « J’ai prié le conducteur d’obéir au risque de mettre en péril la vie de tous ses passagers. Il alla donc garer au niveau de ce braqueur. Il n’en fallait pas plus pour que les six autres s’acharnent sur les portières du véhicule, invitant tous ses occupants à descendre », ajoute-t-il.

Les effets personnels de tous les occupants sont passés au scanner des agresseurs, gardant par devers eux les objets qui les intéressaient. Notamment, tous les téléphones portables et quelques biens personnels. Si aucune perte en vie humaine, encore moins le moindre blessé n’a été observé au cours de ce braquage en plein jour, le confrère Bertin N’Guessan indique que les quidams s’en sont tirés avec la somme de 75.000 Fcfa, son porte-monnaie contenant sa carte nationale d’identité et ses deux téléphones portables.

Alertés à 10h40, deux gendarmes en poste à quelques quatre kilomètres du lieu du drame, se sont promptement rendus auprès des victimes, non sans alertés bien avant leur base à Yamoussoukro qui a fait convoyer vers eux quatre de leurs collègues. Malgré l’intervention des gendarmes, les sept agresseurs se sont fondus dans la nature. C’est la mort dans l’âme que le journaliste a rebroussé chemin vers Ouffoue-Djèkro.

Idrissa Konaté 

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