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[ [Axe Mali – Burkina – Guinée/Rétablissement de la stabilité] Les 3 pays se dirigent vers une alliance militaire commune


Abidjan,  le 11-02-2023 (lepointsur.com) Le rétablissement de la stabilité dans le domaine de la sécurité dans au Sahel est l’une des priorités des dirigeants des pays de cette région ces dernières années étant donné que le Mali, le Burkina Faso, le Niger et d’autres pays situés dans la même zone géographique souffrent constamment des menaces des groupes armés.

Récemment, les peuples des pays sahéliens ont commencé à adopter de nouvelles mesures et stratégies pour lutter contre la propagation du terrorisme, en renversant des présidents et en changeant de partenaires militaires, après l’échec des forces étrangères à faire face aux menaces terroristes malgré leur présence sur place depuis des décennies comme le cas du Mali et Burkina Faso.Dans ce contexte, quelques semaines après que le Burkina Faso a proposé une fédération avec le Mali, les ministres des affaires étrangères de ces deux pays et de la Guinée ont signé un nouveau document décrivant la formation de « l’axe Bamako-Conakry-Ouagadougou ». La déclaration commune des trois pays appelle à une alliance formalisée et institutionnalisée dans tous les domaines.

 
« Notre objectif à court et moyen terme c’est de créer une Fédération aujourd’hui. Nous avons besoin du soutien de tout le monde dans ce sens, parce que tant que nous restons isolés, nous sommes fragiles et la Fédération Mali-Burkina Faso constituera une puissance de frappe beaucoup plus décisive », a déclaré le Premier ministre du Faso, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambela, lors de sa rencontre avec président de la Transition, le colonel Assimi Goïta au palais de Koulouba en présence du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga.
 
Diplomatiquement, les trois pays ont rejeté l’appartenance à la sphère française en Afrique « Françafrique » et ont décidé de rechercher le soutien les uns des autres et des nouveaux partenaires ces dernières années. Sur le plan économique, la déclaration des trois ministres promet d’intégrer l’infrastructure électrique entre les trois partenaires, d’intégrer leurs industries minières, d’ouvrir la circulation des personnes et des marchandises et de construire un chemin de fer reliant les trois capitales le long d’un nouveau corridor de transport et commercial.
 
Le partenariat militaire contribuera de manière significative au rétablissement de la sécurité dans les trois pays, et permettra aux armées locales de se défendre conjointement, notamment en assurant la protection des frontières communes, ce qui entrave la circulation des groupes armés et contribue à leur élimination et à la restauration sécurité dans un futur proche au Mali, au Burkina Faso, en Guinée et aux autres pays du Sahel.
 
Médard KOFFI avec Sercom
 

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