CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 28-3-2017) Lors de son deuxième jour d’audition à la Cour pénale internationale dans le cadre du procès de l’ex-Président de la République, Laurent Gbagbo, l’ancien Commandant du CeCos (Centre de Commandement des opérations de sécurité) n’a pas désavoué l’ancien chef de l’Exécutif ivoirien, relativement à sa fameuse boutade « Si je tombe, vous tombez. »

Interprétant cette expression, lors du procès du mardi 28 mars 2017, le Général de division de la gendarmerie s’est voulu rassurant quant au devoir du soldat vis-à-vis des autorités. « Pour moi, un soldat a un devoir de loyauté envers les autorités », a rappelé l’Officier général. La veille, le lundi 27 mars 2017, lors de son premier jour d’audition, il s’était prononcé sur les armes de l’unité placée sous son commandement.

Ce jour-là, il a expliqué comment les généraux de l’Etat major des Armées avait opposé une fin de non-recevoir à la volonté du Capitaine (Ndlr : Aide de camp de l’ex-Première-dame Simone Gbagbo) d’envoyer des éléments et des munitions dans la commune d’Abobo pour apporter la réplique au commando invisible qui s’était rendu de cette localité. « Nous avons conclu que sa proposition n’était pas bonne et qu’il n’avait pas le niveau pour intervenir à ce niveau », avait-il précisé à l’attention des juges.

Idrissa Konaté

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