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[Assouplissement des restrictions de libertés de Gbagbo et Blé Goudé] L’immense “joie’’ de Bédié depuis Daoukro


Daoukro, 29-05-2020 (lepointsur.com) Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié est en joie. En cause, le jeudi 28 mai 2020, la Cour pénale internationale (CPI) a décidé d’assouplir les restrictions de libertés de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et de Charles Blé GToudé, son filleul.

«C’est avec une grande joie que j’ai appris ce jour, du jeudi 28 Mai 2020, l’assouplissement des restrictions de libertés faites à Son Excellence Laurent GBAGBO, Président du FPI et à Charles Blé GOUDE, Président du COJEP», a écrit le président du PDCI, dans un communiqué dont nous avons reçu copie.

Depuis Daoukro, sa ville natale, où il a produit ce communiqué, Henri Konan Bédié a indiqué que cet assouplissement de restrictions, qui confirme la libération des deux politiques, «est un moment de bonheur pour la majorité des Ivoiriennes, Ivoiriens et des démocrates du monde entier». Et surtout que, cette décision tant attendue et longtemps espérée, est devenue réalité.

«Chères Ivoiriennes et chers Ivoiriens, savourons collectivement et dans la Paix cette joie immense, car nous tenons, désormais, l’une des clés de notre réconciliation nationale», a-t-il exhorté.

Poursuivant, il a souhaité, en son nom personnel, celui du PDCI-RDA et de tous les présidents des partis membres de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP), la plateforme de l’opposition ivoirienne, un “bon’’ retour en Côte d’Ivoire aux deux responsables politiques.

Si la joie de Bédié était à son comble à l’annonce de cette nouvelle, elle est toutefois partagée par bon nombre d’ivoiriens et cela pourrait se comprendre. Car en effet, à quelques 5 mois de la prochaine présidentielle ivoirienne, cette décision de la juridiction internationale vient réconforter les partis de l’opposition dans leur statut d’opposant, mais surtout le FPI et le COJEP qui voient les conditions de mise en liberté de leurs dirigeants s’alléger.

Georges Kouamé

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