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Assassinat du journaliste Désiré Oué, enlèvement du confrère Dieusmonde Tadé Amos Beonaho (journaliste) : « Je proteste vivement contre le manque de compassion …. »


AMOS B« J’ai écourté précipitamment mon séjour pour rentrer à Abidjan suite au tragique décès, plutôt à l’assassinat de mon cousin et confrère Désiré Oué ,rédacteur en chef de Tomorrow Mag . Ce jeune homme plein de vie et de projets échangeait avec moi sur les grandes ambitions qu’il nourrissait dans le cadre de son métier. Hélas cet ancien de Radio CI va connaitre une tragique mort au moment même ou il préparait son mariage avec sa belle fiancée. Les tristes circonstances de sa mort sont choquantes. Mais ce qui est plus atterrant et inconcevable c’est la dégoûtante polémique nourrie par certains confrères qui trouvent subitement que ce journaliste sobre et inoffensif est un milicien . Pourquoi pleure t-on à grosse larmes sous nos cieux des journalistes occidentaux et traînons dans la boue la mémoire de ceux qui sont des nôtres. Je proteste vivement contre le manque de compassion et réaction énergiques appropriées de nos autorités face à ce qui arrive aux journalistes et aussi le manque de solidarité de certains confrères. Car que dira -t-on encore de l’enlèvement du journaliste Dieusmonde Tadé qui si heureusement n’a pas connue une issue fatale? N’oublions pas que çà n’arrive pas que aux autres . En tout cas le cœur de la famille du journaliste assassiné saigne et de grâces n’en rajoutons pas . Car Desiré Oue est une victime de trop et de plus , il n’a vraiment rien à avoir avec les sordides scénarioS fabriquées de toutes pièces juste pour cacher la réalité et servir une inique et indéfendable thèse » .
Le film de l’enlèvement de Dieusmonde Tadé
Dieusmonde Tadé, président de la section ivoirienne de Média pour la Paix en Afrique, journal au quotidien « Le nouveau réveil «enlevé hier aux environs de 20h par des individus non identifiés a donné signe de vie ce matin au DIEUSMONDE TADE1.village d’Elibou à la sortie d’Abidjan à une quarantaine de km, où ses ravisseurs l’on laissé après un passage à Tabac. Dieu merci, le Président, Tadé, que nous avons eu au téléphone est en vie. Nous étions sans nouvelles du collègue qui avait quitté la rédaction peu après 19h. Il a eu le temps d’informer un autre confrère de son agression avec qui il était en communication pendant l’enlèvement. C’est le confrère qui nous a informé de ce que Tadé se faisait agresser. « il a juste eu le temps de me dire cousin je suis victime d’une agression quand la communication s’est coupée » au moment ou nous écrivons ses mots, notre collègue est en train de revenir sur Abidjan avec le véhicule de reportage qui est allé le chercher. Il souffre énormément de la bastonnade qu’il a subit. En entendant d’avoir de plus amples informations sur les conditions , nous voulons juste rappeler que le collègue avait accordé une interview à Tantie Houssou, ex-Pca du Burida qui se plaignait de ce qu’un haut gradé des Frci (dont je terrai le nom pour les besoins) occupait depuis des mois son domicile sans que ce dernier ne paie le loyer. Le confrère avait même eu l’entourage de ce dernier, qui bien qu’ayant reconnu les faits n’a pas manqué de menacer notre confrère. Nous condamnons fermement cette agression et interpellons les autorités, les organisations de défense de Droit de l’Homme et tous les médias afin que cet acte ne reste pas impuni trop c’est trop!
                                 Sériba Koné

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