Asea 2015 : L’indice unique des marchés africains au centre des préoccupations #Bourses
CIV lepointsur.com (Abidjan, 18-11-2015) Le Sommet des marchés financiers d’Afrique (Asea Conference) s’est ouvert à Johannesburg dimanche 15 novembre pour prendre fin mardi 17 novembre 2015. Une rencontre qui se déroule au terme d’une année très difficile pour la plupart des bourses africaines, frappées par des défis monétaires, la baisse des prix des matières premières ou la dépréciation d’actifs des entreprises minières.
Les Directeurs généraux des bourses africaines sont revenus sur les projets communs, qui peinent à se mettre en place. « La question de la mise en place d’un indice unique des marchés africains en projet depuis quelques années, a fait l’objet de discussions. Nous commençons déjà à trouver des points de convergence, mais les positions sont légèrement différentes », a confié l’un d’entre eux à Ecofin sans vouloir être cité.
Plusieurs projets dont la coopération avec la Banque Africaine de Développement pour l’introduction de ses obligations sur les bourses africaines ont aussi fait l’objet de discussion. Oscar Onyema, le Directeur général de la bourse de Lagos, qui est aussi le président en exercice de l’Asea, s’est voulu positif : « Je viens d’achever ma première année de présidence. Il y a beaucoup de choses qui progressent et, sur certains points, nous avons avancé de manière considérable », a-t-il commenté
A la bourse de Johannesburg, l’institution hôte de l’événement, le succès de cette rencontre réside dans le fait même qu’elle se soit tenue. « Pour nous, c’est un privilège d’accueillir l’événement. Nous allons certes partager beaucoup de choses avec nos collègues d’autres marchés africains, mais aussi nous allons beaucoup apprendre de la manière dont ils s’en sortent dans ces environnements parfois différents », a confié Nicky Newton-King, la Directrice générale du JSE
Pour certains directeurs de bourse, l’événement est une nouveauté et l’occasion est trop belle pour apprendre. En Ouganda, un des défis aujourd’hui est d’accroître la liquidité et, pour cela, il faudrait, au-delà de la sensibilisation des investisseurs, lister davantage d’entreprises. « J’espère pouvoir discuter avec des personnes qui pourront nous permettre de trouver des solutions dans ce sens », a indiqué pour sa part Paul Bwiso, CEO de l’Ugandan Securities Exchange
Au cours de l’échange du lundi 16 novembre 2015, les participants à la conférence ont pu discuter du rôle des fonds des pensions dans la dynamique des marchés financiers et de la manière dont on peut les mobiliser durablement. Mieux, les participants ont insisté sur la nécessité de la mise en place d’une chambre de compensation qui pourrait être au service de l’ensemble des marchés africains. D’autant plus que la volonté est de réunir autant que possible les marchés africains en une seule plateforme.
Ephraïm Aboubacar, Source Ecofin
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