Actualite

Après Thomas Sankara, Norbet Zongo, un juge assassiné sur la route de Sapouy.


KONICA MINOLTA DIGITAL CAMERA

Feu le Juge NEBIE Salifou

En effet, comme une traînée de poussière, la nouvelle s’est répandue le dimanche 25 mai 2014 annonçant la mort suspecte de Monsieur NEBIE Salifou, juge au Conseil Constitutionnel. Ce qui semblait être une rumeur se confirma par un communiqué officiel, daté du même jour du Procureur Général, Monsieur ILBOUDO Wenceslas qui a aussi donné des explications pour le moins alambiquées à la Télévision Nationale du Burkina. Dans le contexte politique actuel de notre pays et au regard de la situation nationale délétère, le pouvoir de la 4e République joue la prudence. Quoi de plus normal.

Malgré tout, la presse dans son ensemble et l’opinion nationale accréditent la thèse de l’assassinat crapuleux.

Aussi, l’UNIR/PS ne peut que regretter le meurtre perpétré sur le juge NEBIE Salifou qui fut par ailleurs un célèbre juge des Tribunaux populaires de la révolution (TPR), un homme de conviction, un homme franc, courageux et travailleur qui a mis toute son existence au service de l’Etat dont il a été un fidèle serviteur.

L’UNIR/PS présente ses condoléances les plus sincères à la famille éplorée et au monde judiciaire et témoigne toute sa compassion aux parents et amis du défunt.

Toutefois, l’UNIR/PS fidèle à sa ligne politique, voudrait exprimer toute sa désapprobation quant à l’insécurité ambiante au Burkina Faso et condamner avec la dernière énergie l’assassinat du juge NEBIE Salifou qui rappelle que désormais chaque burkinabè est exposé de la même manière, y compris les magistrats dont la mission c’est aussi de poursuivre et de juger les coupables si on peut les arrêter.

C’est pourquoi, l’UNIR/PS ne peut accepter les arguties du genre l’enquête suit son cours.

Sankara

Thomas Sankara

Il exige vérité et justice pour NEBIE Salifou tout comme il l’a fait et continue de le faire pour exiger toute la lumière dans les crimes odieux et impunis comme ceux de Thomas SANKARA, Norbert ZONGO, NEBIE Flavien, etc.

La vie est sacrée et quel qu’en soit le mobile, des citoyens ne doivent pas être fauchés avec banalité et légèreté par des criminels assoiffés de sang, sans foi ni loi.

C’est à ce titre également que l’UNIR/PS condamne avec véhémence le meurtre perpétré par des militaires sur Jacques BADO, un jeune de 24 ans alors même qu’ils avaient tous les moyens de l’arrêter et de le conduire devant les autorités compétentes. Hélas, chassez le naturel, il revient au galop. David OUEDRAOGO, chauffeur du petit frère du Président Blaise COMPAORE fut aussi assassiné de cette façon et la suite, on la connaît.

norbert-zongo1-37811

Norbert Zongo

Il faut que cela s’arrête et seul le pouvoir de la 4e République est tenu pour responsable. Au lieu de chercher à modifier l’article 37 pour mourir au pouvoir, il ferait mieux de garantir aux citoyens burkinabè comme le prévoit l’article 2 de la Constitution, la protection de la vie, la sûreté et l’intégrité physique.

En attendant, l’UNIR/PS invite les autorités judiciaires à élucider au plus vite ce crime exécrable qui est de trop et qui vient comme pour dire à la justice ce qu’elle doit désormais faire.

Avec le peuple, victoire.

Ouagadougou, le 27 Mai 2014

Pour l’UNIR/PS
Le Porte Parole du Parti

Maître Ambroise Ségui FARAMA
Secrétaire National chargé de l’Administration

Source: Lefaso.net

PUB ARTICLE

Commentaires

commentaires