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Après les mouvements d’humeur des forces spéciales : La justice s’en prend aux hommes de média #Journalistes


CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 13-2-2017) Sale temps pour trois Directeurs de publication et trois de leurs collaborateurs détenus depuis la matinée du dimanche 12 février 2017 au camp de gendarmerie d’Agban sur ordre du Procureur de la République où ils ont passé la nuit pour être entendus le lundi 13 février 2017. Il est reproché à ces journalistes d’avoir divulgué de fausses informations sur la récente mutinerie des soldats des forces spéciales.

Il s’agit de Vamara Coulibaly, Yacouba Gbané et Franck Bamba Mamadou, respectivement Directeur des quotidiens ivoiriens l’Inter et Soir Info, du Temps et de Notre Voie. Dans cette mésaventure, ils sont accompagnés de Hamadou Ziao, rédacteur en chef de l’Inter, Jean Bédel Gnago, journaliste à Soir info et Ferdinand Bailly à Le temps.

Alors qu’il leur est reproché d’avoir diffusé de fausses informations, les mis en cause indiquent que les informations publiées se fondent sur des investigations effectuées sur place à Adiaké. Ils notent que rien n’a été inventé et que les faits rapportés ne sont que des témoignages faits sur place.

Ce qui est étonnant dans l’affaire, c’est qu’après avoir semé le désordre et effrayé les populations riveraines, les éléments des forces spéciales ne sont pas du tout inquiétés par la justice. Mieux, au lieu de leur brandir des sanctions disciplinaires et pénales, ce sont des promesses de primes qui leur sont faites comme à ceux des mutins de Bouaké.

Idrissa Konaté

 

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