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[meeting des femmes du RHDP/Digbeu Cravate ironise] « Je dis un ‘’grand merci’’ au gouvernement de nous avoir montré que les décisions de fermeture des salles de culture sont levées »


Abidjan, le 29-07-2020 (lepointsur.com) Compte tenu que le respect des règles de distance dans les rapports interpersonnels est l’une des mesures les plus efficaces pour limiter la diffusion du Coronavirus (COVID-19), le Gouvernement ivoirien a décidé de la fermeture des salles de spectacles, de cinéma, des établissements de nuit…

En effet, lors de la dernière réunion du Conseil National de Sécurité (CNS) du 13 juillet 2020, celle-ci a décidé de sa prorogation en raison du nombre croissant de cas de contamination.

Entre temps, les femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), ont rendu un vibrant hommage, le dimanche 26 juillet au palais de la culture, au Premier  Ministre Amadou Gon Coulibaly décédé le 08 Juillet dernier.

Sur ces entrefaites, l’acteur humoriste, Digbeu Cravate, dans une vidéo subtile publiée le lundi 27 juillet sur sa page facebook, ironique mais sans haine, et même teintée d’un profond respect dit un ‘’GRAND MERCI’’ au Gouvernement de lui avoir montré que les décisions de fermeture des salles de culture sont levées.

« On a constaté d’ailleurs au Palais de la Culture à la 4.000 places ce jour-là  que c’était vraiment bourré sans mesures barrières », a-t-il fait savoir. Tout en soulignant qu’on peut organiser maintenant des spectacles.

Poursuivant de manière ironique, il voue un grand culte au gouvernement d’avoir ouvert la brèche. « On avait déjà constaté dans la 700 et la 1500 et là c’est la 4000 archi bourrée. Franchement dès maintenant, dès à présent, j’aimerais avertir les fans qu’on va programmer les spectacles. Ne vous inquiétez pas, car il n’y a plus de problèmes maintenant. Merci », a-t-il conclu.

En attendant la date de son prochain spectacle au palais de la culture, Digbeu Cravate, comme bon humoriste, apostrophe dans une perspective libérale plus problématique que jamais de se faire entendre.

Médard KOFFI

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