Charles Blé Goudé, président du COJEP (Ph: Dr)

S’il est un fait sur lequel tous les Ivoiriens s’interrogent, c’est bien les transfèrements dont feront l’objet des Ivoiriens, après ceux de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, à la Cour Pénale Internationale.

« Je vais être très claire. Ce n’est pas la fin de notre travail en Côte d’Ivoire : nos enquêtes vont se poursuivre. Nous recueillerons d’autres éléments de preuve et, si la situation le justifie, nous présenterons d’autres affaires devant les juges de la CPI sans crainte ou sans traitement de faveur, et quel que soit le bord ou l’appartenance politique des auteurs des crimes« . Tels sont les premiers propos de la Procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI), Fatou Bensouda juste après le transfèrement de Charles Blé Goudé, à La Haye officiellement samedi 22 mars 2013. Ce, pour confirmer le fait qu’il ne s’agit pas d’une « justice des vainqueurs« , mais le faite de franchir une nouvelle étape dans la recherche de la vérité au sujet de l’un des épisodes les plus sombres de violences commises à grande échelle ces dernières années en Côte d’Ivoire. « Ceux qui ont recours à la violence et commettent des crimes à grande échelle contre des civils pour obtenir le pouvoir doivent rendre des comptes. Les victimes ivoiriennes qui ont énormément souffert méritent au moins cela « , a soutenu la Procureure Bensouda sans citer de noms. A qui le prochain tour et quand , dans « les deux camps »? S’interrogent les observateurs. Le moins qu’on puisse retenir c’est que la CPI n’a pas encore baissé les bras quant à la poursuite de  » ceux qui ont recours à la violence et commettent des crimes à grande échelle contre des civils pour obtenir le pouvoir« .

Après l’ex-chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo qui est dans les geôles de cette prison internationale, Charles Blé Goudé le porte-étendard des jeunes patriotes par ailleurs président du Cojep est la seconde personnalité à quitter le pays de Félix Houphouët-Boigny pour La Haye.

Kpan Charles

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