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Après avoir violé l’amie à sa fille : Les élèves du Lycée jeunes filles s’indignent et réclament justice #Bouaké


CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 10-2-2017) Les élèves du Lycée Moderne jeune filles de Bouaké ont pondu le vendredi, 10 février 2017, une motion de protestation suite au viol d’une des leurs. Par la voix de Coulibaly Lalagnan, élève en classe de 1 ère A, l’ensemble des pensionnaires du lycée Grand Bahu se dit indigné face à ce qu’il  qualifie d’acte ignoble.

« Suite à la plainte pour viol de notre camarade Koné Rany Ange , en classe de 3e 3 ; vu le rapport médical de madame l’infirmière du Lycée jeunes filles; vu le traumatisme psychologique et corporel de notre camarade ; nous membres du Conseil scolaire des délégués d’élèves du Lycée jeunes filles ; nous chefs et sous chefs de classes; nous présidentes de clubs scolaires, protestons avec la dernière énergie contre le viol avéré de notre camarade Koné Ange Rany ; posons plainte contre x pour viol …; demandons aux autorités compétentes en la matière de prendre toutes les dispositions utiles et vigoureuses, afin d’arrêter et livrer à la justice l’auteur de cet acte ignoble d’une autre époque ; décidons d’exprimer notre indignation et soutien à notre camarade par un rassemblement pacifique au drapeau… », A déclaré la déléguée des élèves.

Les faits, selon le DREN 1

Le Directeur Régional de l’Education Nationale Bouaké 1 , Pongathie Abraham Sanogo témoigne : « Koné Rany Ange, 17 ans, élève en classe de 3e 3 , se rendait le mardi 7 février 2017 aux environ de 8 heures au domicile de sa camarade pour y récupérer des cahiers. En chemin, elle aurait croisé le père de sa camarade qui lui remet les clés de la maison. Une fois à l’intérieur de la maison, la jeune fille reçoit la visite du père de son amie qui, aurait séance tenante, abusé d’elle jusqu’à ce qu’elle en sorte violée. »

Toujours selon le témoignage du DREN 1, la jeune fille qui a vu sa virginité souillée, décide d’en parler aux responsables de son établissement. Un diagnostic médical à l’infirmerie de l’école confirme le viol avec une déchirure de l’hymen. Les plus hautes autorités de la tutelle ont donc été saisies pour suivre la procédure judiciaire.

Conformément  à la politique du ministère de l’Education Nationale qui fait de « la tolérance zéro, un de ses slogans, ce viol ne restera pas impunie. Justice sera rendue. » A promis le représentant de Kandia Camara. Signalons que le bourreau de la jeune Koné Rany Ange se trouve être un cadre du trésor en service à Bouaké. Au moment où nous nous publions cette information, les élèves du Lycée jeunes filles ont fait une descente devant les locaux de ladite régie financière pour protester contre l’auteur du viol.

Simon Debamela, correspondant

Ph: Dr, archive pour illustration

 

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