CIV-lepointsur.com (Abidjan, 15-3-2016) Dans une déclaration publiée en fin de matinée du mardi 15 mars 2016, estampillée Fondio Vazoumana, du nom du président du Comité ivoirien des Droits de l’homme, le CIDH s’est prononcé sur les attaques perpétrées sur trois hôtels de la cité balnéaire de Grand-Bassam le dimanche 13 mars 2016.

« Le Comité Ivoirien des Droits de l’Homme s’incline devant toutes les victimes lâchement tombées sous les balles terroristes, et dénonce avec la dernière énergie ces attentats d’un autre âge », insiste la déclaration. Selon le Cidh, la menace terroriste planait déjà sur la Côte d’Ivoire depuis plusieurs mois, après que ses voisins directs dont le Mali et le Burkina Faso en avaient été victimes.

Le Cidh rappelle que le dimanche 13 mars 2016 aux environs de 12h30, des individus armés de kalachnikov, de fusils d’assauts, de grenades et de pistolets ont fait irruption sur la plage face à l’hôtel « Etoile du Sud ». Les tirs de kalachnikov, de pistolets et les grenades utilisées contre les touristes et autres personnes présentes sur les passages des terroristes ont officiellement fait :

 – 15 civils tués dont 04 européens

– 03 terroristes abattus

– 03 agents des forces spéciales tués

– 33 blessés

Dans la foulée, le comité a fait des recommandations. Au  gouvernement, le Cidh a demandé de renforcer la sécurité dans les points sensibles et qu’il prenne des dispositions nécessaires, de sorte que les attaques de Grand-Bassam soient les dernières en Côte d’Ivoire. Il demande également de concilier maintien de la sécurité et respect des libertés fondamentales des citoyens en se conformant au Droit en toutes circonstances.

Aux citoyens, le Comité ivoirien des Droits de l’Homme, à se mobiliser autour du gouvernement par la fourniture d’information et éviter de se rendre justice en saisissant la police pour tous cas suspects. Mieux, il recommande d’éviter de prendre pour cible des religions, des nationalités ou des races.

 Idrissa Konaté

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