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Appel à la dissolution de la Fesci : Le Sg Assi Fulgence très remonté contre le ministre Amadou Soumahoro


Assi Fulgence, Secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire. (Ph : Dr)

Assi Fulgence, Secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire. (Ph : Dr)

lepointsur.com (Abidjan, le 7-4-2015) Dans une déclaration rendue publique le lundi 6 avril 2015, dont lepointsur.com a reçu copie, le Secrétaire général de la Fesci (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) s’est offusqué de l’appel du Secrétaire général par intérim du Rdr (Rassemblement des républicains) à dissoudre ce syndicat.

Et pourtant, selon Assi Fulgence, cette organisation est légalement constituée selon la loi N°60-315 du 21 septembre 1960 portant régime des associations. Mieux, le jeune syndicaliste a rappelé à Amadou Soumahoro l’objectif de la Fesci qui, selon lui se résume à la revendication de meilleures conditions d’études pour les élèves et étudiant de la Côte d’Ivoire.

Dans la foulée, le Sg de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire a rappelé au Secrétaire général du Rdr que son organisation n’est inféodée à une quelconque formation politique. Pour lui, en effet, les revendications de la Fesci n’ont aucun caractère politique. Puis d’en citer quelques unes.

Notamment, l’application effective du système LMD dans sa rigueur, le logement des étudiants dans les résidences universitaires construites à cet effet et qui, malheureusement sont prises à certains endroits par des hommes en armes, la réouverture et l’équipement des laboratoires, salles de TD et bibliothèques, l’annulation du projet de suppression du BTS et ses frais de soutenance, la suppression des 10 000 Fcfa comme coût de la carte biométrique des étudiants des grandes écoles, alors que la carte nationale d’identité pour 10 ans d’utilité coûte 5000F, et enfin l’annulation du projet de suppression du repêchage pour créer la quiétude dans les lycées et collèges.

Assi Fulgence n’a pas manqué de noter que la Fesci n’est pas responsable de la mort de l’élève tué le 7 mars 2015, d’autant que sa grève n’a eu lieu que du lundi 23 au mercredi 25 mars 2015. Puis d’inviter Amadou Soumahoro et le Rassemblement des républicains à enquêter davantage sur les circonstances de la mort de l’élève en question, mais aussi sur tous les problèmes qui minent l’école en Cote d’Ivoire.

« Convaincu que le remède de nos problèmes se trouve dans la société toute entière, nous invitons  par ailleurs, parents d’élèves et étudiants, partenaires de l’école, les ONG, les organisations internationales et nationales, le gouvernement à enquêter sur les problèmes que nous posons afin de trouver des solutions idoines dans un bref délai », a-t-il martelé.

Invitant par ailleurs les bases de la Fesci et l’ensemble des élèves et étudiants « à la vigilance et à la sérénité face aux agissements et demande de dissolution de la Fesci de la part de M. Amadou Soumahoro et le Rdr ».

Idrissa Konaté

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