Amusement des enfants de quelqu’un, palabre des enfants des autres (Simple avis)
Abidjan, 25-6-2019 (lepointsur.com) En vérité, il y a des choses qui me paraissent absurdes dans cette Côte d’Ivoire. Les enfants du père fondateur s’amusent. Au cours du jeu, si B bouscule A, les spectateurs se mettent en colère et se battent. Quand A fait un croc-en-jambe à B, d’autres enfants d’autres parents abandonnent tout pour faire plutôt palabres au lieu de suivre ou supporter tout simplement le grand frère B et son frère A.
Vous faites palabres autour des enfants de leur père pour quoi ? Les deux enfants sont nés dans l’ancienne Boucle du cacao, donc ils sont riches.
‘’Au cours du jeu, si B bouscule A, les spectateurs se mettent en colère et se battent. Quand A fait un croc-en-jambe à B, d’autres enfants d’autres parents abandonnent tout pour faire plutôt palabres au lieu de suivre ou supporter tout simplement le grand frère B et son frère A.’’
L’un des enfants crée sa société IVOIRITÉ. Il dit à son frère A de ne pas être actionnaire. Les supporters de celui-ci crient à l’exclusion. Pour un rien, ils s’attaquent au PDG de la société. Ils aident A qui détruit cette société au moment où elle fourmille de monde qui faisait les emplettes de Noël. Quelques années après, sur les cendres de cette entreprise, A vient bâtir sa société à lui, RATTRAPAGE. Les règles de Rattrapage épousent bien des caractéristiques de l’Ivoirité. Dans cette nouvelle société, la règle de recrutement est bien simple, on n’embauche généralement que les gens de la partie septentrionale. Les travailleurs des autres points cardinaux sont indésirables, ils sont exclus ou occupent des rôles subalternes : valets, vigiles, répondeurs automatiques, insulteurs, agents recruteurs ou rabatteurs. Les postes viandés (emprunté à Ahmadou Kourouma), eux, reviennent aux enfants du septentrion.
‘’L’un des enfants crée sa société IVOIRITÉ. Il dit à son frère A de ne pas être actionnaire.’’
Alors, le grand frère B, n’est pas content. Et là mais pas du tout. Il décide à son tour de procéder au saccage de la société Rattrape comme son frère avait fait de l’Ivoirité.
Je dis ô, dans ce combat d’enfants gâtés, qui font palabres de riches, vous faites quoi dedans ? La sagesse africaine n’enseigne-t-elle pas que lorsque deux couteaux se battent, les coqs se mettent à l’écart ? Ayez pitié de vous-mêmes ! Il y a des gens qui ont faim, mais ils ont de l’énergie nécessaire pour palabrer pour les enfants qui font palabres de riches. En règle générale, vous devez aider les progénitures ou les parents de B et A dans les combats. Ceux-ci sont absents de l’arène, et c’est vous qui faites les palabres à leur place. Comme vous êtes Africains, donc détenteurs du sceau de la solidarité, allez-y !