Sante

Amélioration de l’accès aux soins : Le projet Apus/Parssi lancé pour deux ans #UE


Les populations ont tenu à prendre part à ce rendez-vous de la santé.

Les populations ont tenu à prendre part à ce rendez-vous de la santé.

lepointsur.com (Abidjan, le 2-7-2015) Au cours d’une cérémonie officielle tenue au Plateau, la Directrice générale adjointe de la santé, chargée du VIH/SIDA a, au nom du ministre de la Santé et de la lutte contre le VIH/SIDA, procédé au lancement officiel du projet Apus (Amélioration de l’accès des populations urbaines défavorisées aux soins de santé primaires) à travers le renforcement des capacités de dix Escom (Etablissements de santé à base communautaire) et leurs associations gestionnaires.

Selon Dr Diabaté Konongo, le lancement de ce projet donnera une impulsion aux Escom. Pour Mme la Dga de la santé, le projet Apus permettra aux populations défavorisées d’accéder plus facilement aux soins de santé de qualité et à moindre coût. Puis d’ajouter que la réalisation de l’Apus s’inscrit dans la dynamique du gouvernement qui a fait de l’accès aux soins de santé l’une de ses priorités. En témoigne, selon elle, les nombreux investissements réalisés dans les infrastructures de santé. « Le Ppu (Ndlr : Programme présidentiel d’urgence) dont l’un des objectifs est de faciliter l’accès des populations à la santé, est l’expression achevée de la volonté de l’Etat de permettre aux populations ivoiriennes de bénéficier de soins de proximité », a-t-elle noté.  Dans la foulée, Dr Diabaté Konongo, au nom du ministre Raymonde Goudou Coffie, a encouragé « les Escom dont le travail réalisé a permis d’accéder à des soins de qualité et à moindre coût ».

Voici en image tous les acteurs qui vont s'investir dans la réussite du projet Apus/Parssi qui part de novembre 2014 à novembre 2016.

Voici en image tous les acteurs qui vont s’investir dans la réussite du projet Apus/Parssi qui part de novembre 2014 à novembre 2016.

L’Ambassadeur de l’Union Européenne est revenu sur les difficultés rencontrées par les Escom pour garantir la santé aux populations à moindres coûts. Difficultés qui, selon SEM Jean-François Valette, sont survenues à la faveur des crises à répétition que la Côte d’Ivoire a connue. Et pourtant, il reconnaît que « les établissements de santé à base communautaire d’Abidjan, au nombre de 37, sont fréquentés par les populations… Ils sont appréciés des populations, puisqu’ils leur permettent de disposer de soins de proximité ». Toute chose qui justifie le projet d’amélioration de l’accès des populations urbaines défavorisées aux soins de santé primaires à travers le renforcement des capacités de 10 Escom et de leurs associations gestionnaires.

Pour lui, en effet, ce projet contribue au renforcement de la gouvernance du secteur de la santé de premier contact dans les districts sanitaires de Treichville-Marcory, Adjamé-Plateau-Attécoubé, Abobo-Est et Yopougon-Ouest-Songon. « A terme, les établissements de santé à base communautaire appuyés devraient être ramenés à leur vocation initiale à travers le renforcement en matière d’offre de soins du Paquet Minimum d’Activités d’un établissement de premier contact », a souligné l’Ambassadeur de l’UE.

Pour sa part, Thomas Goua le Président du conseil d’administration de Hope-Côte d’Ivoire a été reconnaissant aux Escom et leurs associations gestionnaires pour leur apport dans l’amélioration de la qualité de la santé et émis le vœu que le projet Apus/Parssi permette d’optimiser les efforts dans ce sens. Puis, de rappeler les principales missions de l’Ong qui, selon lui, se résument au dépistage volontaire du VIH/SIDA, la délivrance de services directs aux enfants OEV et la promotion de la fidélité dans le couple.

Les Escom, un levier important de la politique de gratuité des soins

Ouattara Clément, Président du Réseau national

Ouattara Clément, Président du Réseau national des associations de santé communautaire

Le président du Renascom (Réseau national des associations de santé communautaire) a rappelé la volonté des Escom à accompagner le vœu du Président de la République de faire de l’accès des populations à la santé un pilier essentiel de sa politique. « Les établissements sanitaires à base communautaire ont été un levier important dans la réalisation de cette politique de gratuité des soins », a indiqué Ouattara Clément, avant de saluer le projet Apus/Parssi qui, selon lui, vient à point nommé.

Il n’a pas manqué de rendre un vibrant hommage à Mme le ministre de la Santé et de la lutte contre le VIH/SIDA dont la politique managériale consiste à associer tous les acteurs du système sanitaire aux grandes décisions de son département. « Nous voudrions, Mme le ministre, vous féliciter pour toutes vos actions contre cette grande pandémie qui évite à la Côte d’Ivoire cette guerre silencieuse et meurtrière qui est l’infection à virus Ebola », a-t-il été reconnaissant.

Faut-il le rappeler, le projet Apus/Parssi est financé à hauteur d’environ 720 millions Fcfa. Il sera mis en œuvre par l’Ong Hope-Côte d’Ivoire pendant deux ans. Il vise à contribuer à renforcer la gouvernance du secteur de santé de premier contact et poursuit également l’objectif d’améliorer l’offre, l’accessibilité, la qualité des soins et l’utilisation des services de santé dans 10 établissements de santé communautaire, avec à la clef, un accent particulier sur la mère et l’enfant. Ce projet s’inscrit dans le Parssi (Projet d’appui à la redynamisation du secteur de la santé ivoirienne) financé  à hauteur de 10 milliards Fcfa par l’Union Européenne.

Idrissa Konaté     

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