Abidjan, 09-07-2020 (lepointsur.com) Comme en 1993, à la mort du président Felix Houphouet-Boigny, la classe politique a rangé les verbes. Condoléances à sa famille biologique, sa famille politique mais aussi et surtout à son père, son patron, le président de la République. Les Ivoiriens savent taire leurs contradictions pour pleurer ensemble. Les dirigeants des principaux partis n’ont pas attendu longtemps, pour réagir. Henri Konan Bédié a salué « un Grand serviteur de l’Etat, il reste un exemple de loyauté et de fidélité dans le respect de ses convictions politiques. ». Soro Guillaume a rappelé les liens entre deux hommes, Affi N’guessan, Georges Armand Ouegnin, Mabri Touakeuss… Tous ont salué la mémoire de l’illustre disparu.

“Dieu parle constamment à ce pays, rien n’oppose vraiment ses fils. Les signaux pour nous réconcilier sont nombreux. Il ne faut pas attendre les décès pour faire chanter à l’unisson. Célébrons-nous vivants. Aimons-nous. Reconcilions-nous vivants…‘’

Le combat politique peut attendre. Le temps de pleurer ensemble. Avec la famille Gon, ses alliés, les Yacé, les Donwahi, les Ouattara, se tenir aux côtés du président de la République.

Dieu parle constamment à ce pays, rien n’oppose vraiment ses fils. Les signaux pour nous réconcilier sont nombreux. Il ne faut pas attendre les décès pour faire chanter à l’unisson. Célébrons-nous vivants. Aimons-nous. Reconcilions-nous vivants…

Amadou Gon où l’expression vivante de la volonté divine. Il était si près du but. Tout avait été construit, poli, mâché pour lui, pour affronter le 31 octobre 2020 avec succès. Dieu… Qui sait ce que Dieu lui réserve ? Qui est maître de son destin ?

Mes larmes coulent… De voir un pays si beau, si fraternel, plongé dans l’incertitude par la course au pouvoir de ses enfants. Portés par leurs intérêts.

Par Fernand Dédeh

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