En Algérie, le chef de l’armée Ahmed Gaïd Salah demande à ce que le président Abdelaziz Bouteflika, soit déclaré inapte pour les affaires politiques du pays, et donc pour les présidentielles à venir.

En effet, le chef d’état-major appelle à l’application de l’article 102 de la Constitution, qui constate l’état d’empêchement du président «pour cause de maladie grave et durable, se trouvant dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions».

À 82 ans et très mal en point, le président algérien qui lutte contre la tétraplégie, n’est pas prêt à s’éloigner de la scène politique du pays. Il envisage d’ailleurs briguer un 5^ème mandant lors des présidentielles d’avril prochain. Une décision contestée vigoureusement par le peuple algérien.

Conscient que ses compatriotes qui ont chanté ses louanges hier sont en train de le lâcher, le président Bouteflika s’accroche au pouvoir et propose ce qui n’est pas nouveau à ce peuple : la conférence nationale.

Ainsi, ce mardi 26 mars 2019, l’armée qui, jusque-là se contentait de superviser les nombreuses manifestations et n’avait pas encore donné sa position dans cette affaire a décidé, à son tour, de lâcher le président Algérien, au pouvoir depuis 1999.

Cette déclaration du chef de l’armée algérien, intervient après plus d’un mois de manifestations régulières en Algérie pour demander le départ du président Abdelaziz Bouteflika.

Georges Kouamé

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