Algérie-Belgique : « Si on doit mourir, on doit mourir dignement »
L’entraîneur de l’Algérie, Vahid Halilhodžić, a fait le show à la veille de l’entrée en lice des Fennecs dans la Coupe du monde 2014. Les Algériens entament leur Mondial face à la Belgique mardi à Belo-Horizonte.
À la veille du début de l’Algérie dans la Coupe du monde face à la Belgique, le sélectionneur des Fennecs Vahid Halilhodžic est apparu détendu et prêt à en découdre. Au Brésil, l’Algérie dispute la quatrième Coupe du monde de son histoire, la deuxième d’affilée après celle en Afrique du Sud en 2010.
Le technicien bosnien va, lui, disputer son premier Mondial en tant qu’entraîneur. Il avait pourtant réussi en 2010 à qualifier la Côte d’Ivoire pour ce rendez-vous planétaire. « Mais le président Gbagbo (alors président ivoirien, NDLR) n’était pas d’accord pour que je la fasse », a ironisé Halilhodžic, lundi 16 juin, en conférence de presse.
Les Fennecs, 22e au classement Fifa, vont se frotter, mardi à 13 h (heure locale) sur la pelouse de l’Estádio Mineirão, à la Belgique, tête de série du groupe H. Un rendez-vous attendu par tout un peuple qui souhaite revivre le même exploit qu’en 1982, lorsque l’Algérie avait battu l’Allemagne.
« On me parle toujours de ce match depuis mon arrivée en sélection », a insisté Vahid Halilhodžic. « Depuis 40 ans, on cherche un deuxième match de référence. Et si c’était pour demain ? Tout est possible. Notre président a justement écrit aujourd’hui aux joueurs : ‘Yes we can’. Donc pourquoi pas. »
« La Belgique est grande favorite, mais le grand favori ne gagne pas toujours »
Après une préparation réussie avec trois victoires en trois matches (Slovénie 2-0, Arménie 3-1 et Roumanie 2-1), l’Algérie et son entraîneur veulent croire en un exploit face aux Diables rouges belges. « J’attend beaucoup de ce match. Nous avons eu une préparation exceptionnelle. Nous avons une équipe très jeune, qui cherche à créer l’exploit. On n’a rien à perdre, mais tout à gagner », a indiqué Halilhodžić devant la presse. « La Belgique est grande favorite, mais le grand favori ne gagne pas toujours. »
Pour l’ancien entraîneur du PSG, la recette est simple : « Il faut faire un match d’exception défensivement et avoir un peu de réussite offensivement. » Plus facile à dire qu’à faire, notamment face à la Belgique, 11e au classement Fifa, et dont on attend beaucoup sur ce Mondial.
« Une Coupe du monde c’est une compétition très exigeante. Le moindre relâchement peut coûter très cher. Il faut donc de l’audace, du courage, de la détermination, mais surtout beaucoup d’application et de concentration défensive. Une tâche ardue notamment pour une équipe jeune qui manque d’expérience comme celle d’Algérie.
« Il ne faut pas avoir de complexe. On ne joue pas beaucoup de Coupe du monde dans une carrière. C’est un moment unique. Il faut avoir un peu de peur, mais il faut savoir garder confiance en soi et croire que l’exploit est possible. »
Vahid Halilhodžić est enfin revenu sur les polémiques qui l’entourent en Algérie et sur la presse qui n’est pas toujours très tendre avec lui. « Il y a 40 millions de sélectionneurs en Algérie. J’assume mes responsabilités. Je suis le personnage le plus critiqué en Algérie. Certains n’attendent que ça, que ça ne marche pas. Mais je suis habitué, j’ai vécu cela toute ma vie. Plus on me critique, plus je suis fort. Moi, je suis fier de ce que j’ai fait depuis trois ans en Algérie. On a préparé cette Coupe du monde depuis un bon moment et si on doit mourir, on doit mourir dignement avec honneur. »
SOURCE: france24.com
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