Affrontements entre grévistes et les forces de l’ordre de Ferké à Sucaf-CI/ Confusion totale ! #sucaf
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Des agents persécutés soutiennent mort d’agents par balle réelle
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Le chargé de communication dément
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Plusieurs biens détruits
Abidjan, 24-1er-16 (lepointsur.com)-Les affrontements entre agents de Ferkessedougou/ Sucaf-Côte d’Ivoire et les forces l’ordre dès suites de l’ouverture, vendredi 8 janvier 2016 des usines (Ferké et Ferké 2) fermées, vendredi 22 janvier 2016 se serait soldée par mort d’agents.
Au centre du conflit les revendications des agents portent essentiellement sur les salaires qui auraient été revus à la baisse, suite à la privatisation de certains secteurs du complexe désormais sous administration des entreprises de sous-traitance.
La levée de bois vert se serait soldée par deux morts, selon certaines sources. Joint, par téléphone samedi 23 juin 2016, aux environs de 20 GMT, un des agents de la Sucaf-Côte d’Ivoire terré selon lui, dans une maison n’a pas confirmé les faits, mais a plutôt indiqué une chasse à l’homme par les forces de l’ordre confirmé une patrouille de l’ONUCI pour le maintien de l’ordre.
Une source jointe sur place confirme un mort du côté des manifestants, tué selon lui, par balle. Une autre, sécuritaire confirme la mort d’un manifestant par balle, sans préciser le sexe, le service et le nom de la victime.
La Sucrerie africaine de Côte d’Ivoire (SUCAF) de Ferkéssédougou et la police démentent l’information selon laquelle deux agents grévistes de cette entreprise auraient trouvé la mort dans la journée de vendredi, lors des violents affrontements avec les forces de l’ordre.
« Il n’ya pas eu de mort, mais il y a eu des blessés dont un cas grave qui a été immédiatement transféré à l’hôpital », a indiqué à l’AIP le chargé de communication de la SUCAF-Ferké, Kouadio Gilles, dans la soirée de vendredi à Ferkessédougou.
La même source indique que les grévistes ont tenté de mettre le feu à l’usine en vain, mais ont réussi a saccagés de nombreux véhicules. La situation reste selon notre source, reste toujours explosive et les grévistes maintiennent toujours la pression. La SUCAF-CI emploie quelque 3500 personnes dont 1200 postes permanents. Ces chaudes altercations entre forces de l’ordre et manifestants, marquées par des jets de gaz lacrymogène et courses poursuites dans les environs de l’entreprise et ses plantations de cannes à sucre découlent de la ponction sur salaire. Un agent qui touchait par exemple la somme de 120 000 frs avant la mesure, perçoit aujourd’hui la somme de 60 000 frs CFA.
Affaire à suivre…
Kpan Charles
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