[Affaires maritimes] L’administration réfléchit à une occupation rationnelle du territoire national
Grand-Bassam, 22-12-2021 (lepointsur.com) Un séminaire sur le déploiement de l’administration maritime s’est ouvert le lundi 21 décembre 2021, à Gand-Bassam, avec pour objectif de mettre en place des stratégies pour un meilleur redéploiement sur l’ensemble du territoire national, en vue de sa redynamisation et de sa pleine participation au développement économique et social de la Côte d’Ivoire.
Cette stratégie de déploiement devrait être accompagnée d’un plan d’équipement et d’infrastructures pour une occupation adéquate des agents et un accomplissement effectifs des missions assignées au secrétariat d’Etat. Le directeur de cabinet Benjamin Soro, représentant le secrétaire d’Etat Serey Doh Célestin, a déclaré à l’ouverture des travaux a indiqué qu’il s’agit de faire une adéquation entre les besoins de présence des services de l’administration maritime sur le territoire national, la répartition et la bonne utilisation des agents mis à disposition, au titre de la fonction publique.
« Durant plusieurs années, relève le dir-cab, la direction générale des affaires maritimes et portuaire (DGAMP) a fonctionné avec 721 agents auxquels se sont ajoutés successivement 151 agents de la 9e promotion en 2017, puis 404 agents de la 10e promotion en 2018, pour un total de 1276 agents en 2021, qui seront renforcés bientôt par 726 éléments en cours de formation. Ce qui va porter à 2002 l’effectif total des agents des affaires maritimes en 2022 », a expliqué le représentant su secrétaire d’’Etat Serey Doh.
Il souligne qu’à ce jour, seulement huit arrondissements et six antennes maritimes constituent l’ossature des services déconcentrés appelés à recevoir l’ensemble de ces agents. Alors qu’en dehors du littoral, les affaires sont habilitées, suivant leurs compétences et attributions, les affaires maritimes sont appelés à exercer sur d’autres sites à travers le territoire national. D’où la décision prise par Serey Doh et ses équipes d’identifier les sites concernés et de prendre toutes les dispositions nécessaires pour y travailler.
« Par notre acharnement et notre sérieux au travail, très peu de temps nous suffirait pour montrer à la nation les preuves de l’utilité de notre présence », a déclaré le dir-cab, qui a appelé les participants au séminaire à faire preuve de dynamisme et de sagacité.
Aux termes de la loi portant code maritime, l’administration maritime est autorisée à participer au contrôle et à la surveillance des pêches maritimes et lagunaires, à la protection et à la préservation des milieux marins et côtiers, ainsi qu’à la gestion des plateformes de forages en ce qui concerne la police, la sécurité, la sureté et la protection des milieux marins. Le président du comité d’organisation, Camara Sékou a pour sa part expliqué le sens de ce séminaire.
Sercom