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Affaire quatre filles violées à l’université : La ministre Euphrasie Yao Kouassi sort de réserve #Bouaké


Les populations de Bouaké sont venues écouter Mme le ministre.

Les populations de Bouaké sont venues écouter Mme le ministre.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 4-5-2016) La ministre Euprasie Yao Kouassi, ministre de la Promotion de la famille, de la femme et de la protection de l’enfant était le samedi 23 avril 2016 à Bouaké dans le cadre de la préparation de la fête des mères édition 2016. Cette visite, selon elle, vise non seulement à informer ses parents de la tenue de la fête des mères à Bouaké avec madame Dominique Ouattara, Première-dame de Côte d’Ivoire, mais aussi du concours national de la meilleure famille.

« Je suis venue d’abord vous dire que la Première-dame de Côte d’Ivoire a décidé de célébrer la fête des mères avec vous cette année à Bouaké, et aussi vous inviter à participer nombreux au concours de la meilleure famille de Côte d’Ivoire », a-t-elle déclaré. Selon elle, en effet, le rôle central de la femme dans l’épanouissement de la famille et des enfants n’est plus à démontrer.

A juste titre, elle a souhaité que cette célébration soit l’occasion pour témoigner de l’amour, de l’affection à toutes les femmes. Mme le ministre en a profité pour inviter les femmes à œuvrer pour la cohésion à Bouaké. Revenant sur l’affaire des quatre filles violées à l’Université, Euphrasie Yao Kouassi est sortie de sa réserve.

Les chefs ont accordé leur caution morale à la rencontre.

Les chefs ont accordé leur caution morale à la rencontre.

« Cela fait plus de 20 ans que je travaille pour la valorisation des femmes, pourquoi je vais me taire sur une question de femmes violées…. alors je demande simplement qu’on arrête de salir le nom de la Côte d’Ivoire que je défends moi-même à l’extérieur », a-t-elle indiqué.

Pour la ministre, cette action vise tout simplement à jeter le discrédit sur tous ses efforts en faveur de la femme en Côte d’Ivoire. Puis, de s’interroger sur l’identité de ces filles, sur l’intention inavouée de toutes ces mascarades. Selon elle, l’Etat ne saurait laisser de telles impunités prospérer.

Cependant, il convient tout de même de connaitre les victimes qui aideront le gouvernement à identifier les auteurs et les traduire devant la justice. Sans preuves, sans indices, le gouvernement ne peut rien faire. « Nous sommes ouverts, nous sommes disponibles, s’il y a des éléments, des preuves qui peuvent nous mettre sur la voie qu’on les fournisse et l’Etat prendra ses responsabilités », a-t-elle conclu

Nesta Devinci

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