Abidjan, 21-1^er-16 (lepointsur.com)-L’Hôpital américain de Neuilly rend Ouattara fiévreux. Tel est le titre de l’édition du confrère de « La Lettre du Continent » dans sa parution du 13 janvier 2016, en page 5, indiquant par ailleurs, « L’établissement privé a mis en demeure la présidence ivoirienne de régler les frais d’hospitalisation de hauts dignitaires », « La présidence ivoirienne accumule des arriérés vis-à-vis de l’hôpital américain de Neuilly-sur-Seine », « Cette créance aurait dû être acquittée par Global Medical Network » (GMN).

Le droit de réponse des responsables de l’Hôpital

Dans un droit de réponse du 18 janvier 2016, signé de André Guinet, Directeur général et Sandra Utreta, Directeur administratif et financier de cet hôpital, adressé au Directeur de Publication ils démentent l’information et font des précisions.

« Si Madame Patricia Boullengé, chargée de recouvrement international de l’Hôpital Américain de Paris, a effectivement relancé l’un de nos patients pour le règlement de ses factures d’hospitalisation, il est inexact d’indiquer que l’hôpital de Paris a mis en demeure la présidence ivoirienne de régler les factures concernées« , précise le droit de réponse ajoutant par ailleurs ce qui suit : « Le patient relancé par l’Hôpital Américain de Paris est un particulier. L’Hôpital Américain de Paris n’a jamais relancé la présidence ivoirienne, ni Global Medical Network pour le paiement des factures de ce patient. Au cours de ses échanges avec le patient, Madame Patricia Boullengé n’a, à aucun moment, mentionnée la présidence ivoirienne ». Et de conclure : » Par conséquent, en indiquant que l’Hôpital Américain de Paris a mis en demeure la présidence ivoirienne, l’article donne une information erronée ».

Sériba Koné

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