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[Affaire Gédéon doit présenter ses condoléances à Makosso] L’homme de Dieu très amer envers le général


Abidjan, 23-04-2020 (lepointsur.com) Quelques jours, après le décès de la femme du général Makosso, son éternel rival, Gédéon est harcelé sur sa page Facebook afin qu’il fasse un communiqué, lui et sa délégation, pour présenter leurs condoléances à la famille de la défunte.

Après s’être fait lyncher sur les réseaux sociaux, l’homme de Dieu qui n’a visiblement pas apprécié les agissements des fans de Makosso a, dans une vidéo parue sur sa page Facebook, été très amer envers son collègue. Sans porter de gang, il met les pieds dans le plat.

S’adressant à qui veut l’entendre, l’homme de Dieu a souligné qu’il y a des gens qui meurent dans sa famille, mais cela reste dans l’ombre, car dira-t-il, c’est parce que je ne les commercialise pas.

Aussi, pour Gédéon, comment peut-on lui demander de dire “Yako’’ à quelqu’un qu’il ne connait ni d’Adam ni d’Ève. «Quelqu’un qui a pour souhait, chaque jour, que je meurs. Et puis lui et moi, on n’est pas même chose. On n’est pas de même monde. Vous ne m’avez jamais vu à leur réunion. Dans les bons comme les mauvais moments, ce sont les amis qui doivent se soutenir», s’est-il interrogé.

«Ouvrez bien vos oreilles de lapins là. Il y a assez de morts dans ma famille. C’est parce que je ne commercialise pas ces funérailles», s’est-il adressé par ailleurs aux fans de Makasso.

Poursuivant, il affirmera qu’il ne fait pas de la mort d’un proche une campagne médiatique dans l’optique qu’on vienne lui donner l’argent. Pour Gédéon, c’est la marmaille, l’escroquerie du Révérend Makosso Kamille qui a primé, pendant les obsèques de son épouse.

«Depuis vous me connaissez, vous pensez qu’il n’ y a jamais eu de deuils dans ma famille, dans ma communauté ou dans mon village. Je ne suis pas là pour faire campagne de quelqu’un qui est parti», a-t-il dit.

Prenant le cas de son père spirituel qui est décédé, l’homme a mentionné qu’il n’a obligé quelqu’un à lui présenter ses condoléances. Selon lui, on ne demande pas “Yako’’ à quelqu’un. «Alors, pourquoi voulez-vous me forcer à dire Yako a quelqu’un que je ne connais ni d’Adam ni d’Eve ?», s’est interrogé Gédéon.

Médard KOFFI

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