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Affaire Awa Fadiga/ Le porte-parole du MVCI : « Le Président Ouattara doit sanctionner la tête « 


Les parents et amis du mannequin Awa Fadiga décédée dans des circonstances encore floues se sont déplacés en grand nombre au CHU (Ph : Dr)

Les parents et amis du mannequin Awa Fadiga décédée dans des circonstances encore floues se sont déplacés en grand nombre au CHU (Ph : Dr)

Le décès du jeune mannequin Awa Fadiga le 25 mars dernier dans des ‘’conditions troubles’’ au CHU de Cocody, continue d’indigner l’opinion publique ivoirienne. En dépit du limogeage des premiers responsables de cet établissement sanitaire. Pour le Mouvement pour la promotion des Valeurs Nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI) qui s’est réuni le jeudi 17 avril 2014 pour donner sa position sur cette affaire, le gouvernement ivoirien doit aller plus loin dans la prise des sanctions contre les responsables du décès de cette jeune dame. Le bureau exécutif de l’organisation en veut à la ministre de la Santé qui selon eux, doit rendre le tablier. « Pour nous, la ministre de la Santé, n’est pas que responsable, elle est coupable. Il est inconcevable que la Direction du CHU soit sanctionnée, alors que l’autorité de tutelle est encore en poste. Elle qui s’est empressée, au lendemain des évènements de publier un communiqué qui dédouane le CHU de Cocody. D’où vient-il que des agents sont sanctionnés alors que l’autorité de tutelle a publiquement reconnu leur professionnalisme ? », s’est interrogé le porte-parole. Le bureau du MVCI qui a soutenu que les négociations du gouvernement avec le personnel gréviste du CHU de Cocody, ne doivent pas mettre sous l’éteignoir cette affaire. « Le cas Awa Fadiga vient lever le voile sur la défaillance de notre système de santé. Le président Ouattara doit sanctionner aussi plus haut. Car l’espoir qu’il incarne pour les Ivoiriens est en train de s’effriter4 ».

Répondant aux préoccupations des journalistes, relativement au mot d’ordre de boycott du Recensement général de la population et de l’habitat prôné par le FPI, le porte-parole a conseillé à Pascal Affi N’guessan et à ses camarades à faire preuve de plus de maturité : « il faut que le pouvoir et le FPI comprennent que les intérêts nombrilistes ne doivent pas servir de prétextes pour prendre en otage les Ivoiriens. La responsabilité peine à s’imposer dans la vie politique. Le FPI crée la confusion dans la tête des populations. Si M. Affi N’guessan est en mal de légitimité dans son parti, il ne faudrait pas qu’il prenne en otage la vie des Ivoiriens. Ces discours radicaux ne passeront plus».

Le Mandat

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