Affaire 3 millions FCFA du ministre Hamed Bakayoko: Yabongo Lova et son producteur à couteaux tirés


Abidjan, 17-10-2017 (lepointsur.com) L’artiste ivoirien Yabongo Lova et son producteur Mike le Bosso ne sont pas en odeur de sainteté. A l’origine du différend, un contrat de production de 2 ans signé entre les deux parties avec à la clé, une prime à la signature et un autre album.

Malheureusement, Yabongo met sur le marché un deuxième album à l’insu de son producteur. Pourtant, le titre de son premier bébé baptisé ‘’Lumière’’ a, à n’en point douter éclairé sa carrière. C’est une grâce de Dieu que l’artiste fait la connaissance de ce producteur aguerri. D’une ambiance bon enfant au départ, tout a fini par se détériorer entre le père et le fils. Qu’en est-il exactement ?

En effet, selon des indiscrétions, tout serait  parti des  3 millions FCFA  du ministre Hamed Bakayoko de la Défense, à l’artiste  pour sa prochaine production.Se sentant  trahi, Mike Bosso met fin à leur  contrat. Son album de 14 titres intitulé ‘’Plus qu’une lumière’’ est le fait de dinosaures rompus dans l’art de l’arrangement notamment David Tayorault, Blé Olivier, Anna Beat et Sniper. Dans cette œuvre, l’on remarque une certaine maturité chez l’artiste, d’autant qu’il touche  tous les genres musicaux à savoir : le reggae, le slow, la rumba, de la musique soft et le zouglou. Pour lui en effet,  la  diversité du genre musical et son exportation de sorte à mieux le vendre, s’impose.

Cet album est particulièrement  dédié à la jeunesse, il traite des faits de société et parle également d’amour. Prénommé ‘’le capitaine NGZ’’, Yabongo est devenu l’une des valeurs sûres du zouglou de la nouvelle génération. A preuve, il a été primé ‘’révélation du zouglou’’ et  est le premier artiste à avoir participé successives au Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua). Au regard de tout ce qui précède, l’on est en droit de se demander si cette nouvelle œuvre n’occasionnera pas une autre crise entre l’artiste  et son ex-producteur.

Qu’à cela ne tienne ! Mais pour Yapongo, aucun contrat ne les lie depuis bien longtemps ; expliquant avoir signé un contrat de trois ans dans lequel étaient inclus les deux albums. Notamment un contrat signé en 2012 et devant prendre fin en août 2015. Il attend ainsi de pieds fermes, celui qui l’a propulsé pour la première fois, sur la scène musicale ivoirienne.De l’étincelle dans l’air ?Attendons de voir!        Médard Koffi

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