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Afaire Ciad-Primo/Kouassi Koffi Félix (PDG Groupe Amaos) fait des précisions


Kouassi Koffi Félix remettant le document complet des actes de cession au SG de la FORDPCI. Ph. EKB

Kouassi Koffi Félix remettant le document complet des actes de cession au SG de la FORDPCI. Ph. EKB

Abidjan-21-09-16 (lepointsur.com) Le feuilleton juridique entre les Sociétés immobilières ex-Ciad-Primo et le groupe Amaos est loin de connaître son épilogue. En dépit de l’arrêt  des Chambres Réunies de la Cour suprême, ce litige qui dure depuis plusieurs années continue  de focaliser l’actualité. Au cours  d’un point de presse tenu le mercredi 21 septembre 2016 à son siège à Cocody Riviera, M Kouassi Koffi Félix a fait une mise au point pour  donner des éléments du désordre.

De l’achat de l’opération aux conséquences en passant par l’état des lieux, les problèmes rencontrés pendant la gestion, le président directeur général du groupe Amaos  Kouassi Koffi Félix a éclairé les hommes de média sur le les véritables causes du désordre qui s’est installé. « Au moment de l’acquisition de l’opération, M Babily Dembélé m’a donné deux raisons ; notamment, le fait qu’il lui était difficile de suivre au quotidien  la gestion  de cette opération parce qu’étant très occupé auprès du chef de l’Etat d’alors, et également que depuis 7 ans qu’il s’est éloigné de la gestion, plus personne  ne lui rendait compte. C’est ainsi qu’il m’a donné une feuille de route le 07 août 2007. »

Tels sont entre autres propos introductifs du conférencier qui a d’ailleurs souligné que Babily Dembélé l’a informé que  de 1994 à 2002, la seule signature valable sur les reçus de paiement était celle de M Koné Abou, étant donné  qu’aucun acquéreur ne détenait de titre de propriété encore moins, il n’existait ni acte notarié,  ni attestation de non-délivrance, ni attestation de vente, non sans préciser qu’il a été également présenté aux propriétaires terriens le 08 septembre 2007. D’ailleurs, si  M Kouassi Koffi Félix reconnaît que son partenaire Babily Dembélé a fait l’objet de plusieurs critiques, menaces et reproches de la part de la Syna-Cie, de  parents, de créanciers et de bien d’autres personnes, plusieurs autres actes pour présenter le nouveau patron, à savoir  le groupe Amaos ont été posés par Babily Dembélé.

Il s’agit de la signature de la convention censée arranger M Babily vis-à-vis de ses créanciers, la présentation officielle du nouveau patron aux acquéreurs, la signature des actes  notariés au cabinet de Me Juliette Bohoussou. Selon le conférencier, c’est au regard de tout cela que qu’a eu lieu la dissolution de Ciad-Primo par acte notarié de Me Adou Nangon le 23 octobre 2008. Le groupe Amaos et son directeur  Kouassi Koffi Félix devenait ainsi  propriétaire de Ciad-Primo au prix de 4 milliards de francs dont 3.500.000.000 millions ont été versés, les 500 millions devant suivre pour éponger les passifs. 100millions étant prévus pour les « à côtés ». Entretemps, souligne le conférencier, l’état des lieux a révélé que l’opération de type location-vente était une grande première en Côte d’Ivoire parce que l’acquéreur ne payant que 10%, le solde pouvant être payé à sa convenance.

«  Evidemment, cette liberté de manœuvre va permettre l’inscription de 8 000 acquéreurs dont la majorité est constituée de personnes ayant des salaires moyens. « Parmi ces 8000 potentiels acquéreurs, seuls 4086 en plus des frais de dossiers  ont versé un petit acompte et ont été attributaires de lots. Le constat a été fait que le promoteur n’avait pas de ressources financières suffisantes… » A-t-il renchéri. S e prononçant sur les éléments constitutifs qui continue de prospérer, Kouassi Koffi Félix a indiqué qu’en enregistrant 8000 potentiels acquéreurs dans les livres et en ne voulant satisfaire  que 4086 d’entre eux, Babily Dembélé venait de créer le premier désordre. A cela, il faut ajouter la gestion approximative de plusieurs comptabilités, l’expulsion des occupants par certains acquéreurs à cause de la situation sociopolitique du moment, l’entrée en lice de l’association du nommé Youssouffou Ouattara à qui était reversée une bonne partie des sommes perçues par l’administrateur-séquestre…Ce sont là, selon le conférencier des éléments qui expliquerait le désordre.

Les problèmes rencontrés pendant la gestion ne sont pas en reste des difficultés du patron du groupe Amaos qui soutient mordicus que jusqu’à ce jour, il n’a touché aucun centime de ladite opération. La conséquence de tout ce désordre est connue de tous. Dans une manœuvre où la mauvaise foi le dispute aux intimidations avec son corollaire de procès, les Chambres Réunies de la Cour Suprême a rendu un verdict en faveur de M Kouassi Koffi Félix. Nonobstant cette décision suprême, des bruits se font toujours entendre. Telles les marches des femmes et la volte-face de Babily Dembélé qui entend porter une fois encore le problème devant les juridictions compétentes ivoiriennes.

Et le conférencier de conclure que ceux ou celles qui s’agitent encore se retrouvent dans les cas de désordre sus-cités, parce que précise-t-il « ceux  qui sont en règle ne marchent pas. Pour notre part, nous continuons de tendre la main à nos sœurs qui agissent certainement par ignorance ou manipulées par Babily Dembélé (…) présentement, ils détiennent des documents qui ne font pas d’eux  des propriétaires » a conclu M Kouassi Koffi Félix.

EKB

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