Politique

[Adzopé] Le nouveau maire dévoile ses ambitions et sa vision qu’il a pour sa commune


A quelques jours de sa prise de fonctions, le professeur AMONKOU Akpo Antoine, élu récemment maire de la commune d’Adzopé, lève un coin de voile sur  la vision de sa commune, dans une interview accordée à lepointsur.com. C’était à l’occasion de la BINA OFF 2018, où nous avons rencontré le successeur du docteur ATSE N’de Zepp, à la tête du chef-lieu de département.

Qui est Professeur AMONKOU Akpo Antoine ?

Je suis médecin natif d’Adzopé, chef de services d’anesthésie et de réanimation au CHU de Yopougon. Je suis également, enseignant chercheur et chef de département anesthésie et de réanimation médecine d’urgence UFR sciences médicales d’Abidjan. Par ailleurs, membre du Conseil de l’ordre des médecins du Conseil National de l’ordre des Médecins de Côte d’Ivoire.

Alors, quelle est votre vision de la gestion de la commune ?

J’ai été conseillé municipal depuis 2001, avec d’abord mon prédécesseur, le ministre et maire Emmanuel Léon Monnet jusqu’en 2013. Ensuite avec mon frère et ami docteur ATSE N’de Zepp où nous avons fait progressivement nos armes. Donc, nous sommes venus avec une vision qui se définit en 3 aspects. Et cette vision, met l’accent sur le potentiel humain et le bien-être de la population. Pour ce faire, il y a beaucoup de déclinaisons.

D’abord, pour le premier aspect, il faut faire l’état des lieux. Et cet état des lieux nous montre que la pauvreté est grandissante. Ce qui fait que la ville commence à prendre un coup de vieux, puisque les jeunes n’ont pas de travail, les parents qui, par le passé vendaient le café-cacao pour mettre les enfants à l’école n’ont plus les mêmes sources de revenus.

Les causes de la pauvreté étant multiples, il faut envisager de ce point de vue-là, aider cette population dans le cadre de l’autonomisation, de la création des Activités Génératrices de Revenus (AGR). C’est tout ça, qui apporte le développement. Donc, il faut aider la population à accéder au crédit pour créer les AGR, ce qui permettra à chacun d’être un acteur de développement.

Le deuxième aspect, c’est la gestion participative de notre belle commune. Car la chose communale c’est l’affaire de tous, sa gestion pour tous.

Et le troisième aspect, c’est la salubrité, l’insalubrité grandissante à Adzopé. Nous avons trouvé des tas d’immondices. Pour nous, incessamment, nous devons prendre à bras le corps ce phénomène de déchets pour donner un aspect de vie à la ville.

Monsieur le maire, les exigences étant différentes, en termes d’infrastructures et de démocratie, quelle est votre ambition ?

Notre ambition, c’est d’appréhender toutes les préoccupations, les prioriser, hiérarchiser et tenir compte des choses essentielles pour que tout le monde se sente à l’aise. Nous avons fait une proposition qui sera remise sur la table du conseil très prochainement. Il s’agira de délocaliser une annexe du service de l’état civil vers la maternité d’Adzopé, en vue d’anticiper les déclarations des nouvelles naissances, pour ne pas que les enfants souffrent plus-tard du manque de papiers.

Nous sommes arrivés à terme de notre entretien, votre mot de fin.

Ma vision est claire. On est là pour le développement de notre très chère ville. Une vision qui tient compte de l’aspiration de tous. Construire, bâtir autour de l’homme. Il ne s’agit pas de prendre des gens qui n’ont pas le mérite. Celui qui a une idée, qui est bien inspiré m’intéresse. C’est la promotion du mérite.

Interview réalisée par Médard KOFFI

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