Les enfants non pas boudé leur joie de participer à cette cérémonie.

CIV-lepointsur.com (Le 20-01-2017) Pour permettre aux tous petits de finir l’année 2016 en beauté et d’entamer une nouvelle année dans la joie, l’Eglise Assemblée missionnaire évangélique pour les nations (Amen) en collaboration avec la fondation Shalom Africa a organisé une fête à leur intention le vendredi 30 décembre 2016.

C’est l’esplanade de l’église Amen de Guiglo qui a servi de cadre à la célébration. Au cours de cette journée  300 enfants de Guiglo et de Duekoué ont eu des cadeaux de la part des organisateurs. Au-delà des dons, les enfants ont été menés à faire des prestations artistiques (Chants, ballets, poésies) et bien entendu, des concours en prédications. Pour Mme Bernadette Kouamé l’initiatrice et responsable de ladite communauté, la cérémonie du jour répondait à un objectif.

« On organise comme ça chaque année quelque chose pour égayer les enfants. Et à ce niveau là les enfants sont chargés eux-mêmes de constituer toutes les activités de fête. Au travers de ça nous voulons véhiculer le message d’amour de Dieu. C’est surtout le but véritable de cette cérémonie. Pendant que la festivité se passe on fait en sorte qu’il ait le message de Dieu. Le message que Jésus aime les tout- petits et qu’il veut sauver leur âme à travers de tout ce que nous sommes entrain de faire. » A-t-elle précisé.

Puis elle a fait cet appel à l’endroit des parents. « Très souvent les enfants sont relayés au dernier plan. Dans une communauté, on s’intéresse d’abord aux adultes, ce qui n’est pas mauvais, on s’intéresse aux femmes, aux hommes, souvent on ne s’intéresse même pas aux enfants. Le message que nous voulons véhiculer c’est qu’un enfant quand vous apprenez à approcher l’enfant et que vous savez le mettre dans une situation où il s’exprime, vous allez découvrir des choses merveilleuses. C’est-à-dire que les enfants ont quelque chose à démontrer, à exprimer. Un enfant qui prêche l’évangile, c’est avec les grands qu’on voit cela dans les fêtes chrétiennes le plus souvent mais ici c’est l’enfant qui le fait. C’est pour dire aux parents que les enfants ont un être, un sens, une mentalité, des émotions et qu’il faut apprendre à les écouter. On peut corriger l’enfant, on peut faire tout ce qu’il faut  pour pouvoir l’éduquer, mais à un moment donné il faudrait qu’on puisse exprimer l’enfant pour qu’on sache ce qui est à l’intérieur de lui. » L’activité a réjoui les tout-petits à l’image de BAH Henri Jacques Parfait qui renouvelé ses remerciements aux initiateurs.

Tino De Béthanie, correspondant régional

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