Action sociale :Dominique Ouattara, femme de l’année 2015
Abidjan 05 Janvier 2015 (lepointsur.com)-Aider les autres, surtout les enfants et les démunis est un sacerdoce pour Dominique Ouattara, la Première Dame de Côte d’Ivoire. Un acte naturel, un réflexe quotidien. Depuis plus de 20 ans, elle redonne, à travers sa fondation Children of Africa, le sourire à de nombreuses familles de Côte d’Ivoire voire du continent. Sa Fondation intervient aussi dans d’autres pays d’Afrique. Gros plan sur la vagabonde de la charité.
Action sociale :Dominique Ouattara, femme de l’année 2015#Dominique Ouattara
Dominique Ouattara, on peut le dire sans risque de se tromper est la mère Teresa à l’Ivoirienne. Celle- là qui a encore illuminé la Côte d’Ivoire avec son immense générosité, en 2015.
Généralement en Afrique, les épouses des chefs d’Etat attendent de se retrouver au Palais présidentiel pour se découvrir une vocation humanitaire.
Contrairement à Dominique Ouattara, qui n’a pas attendu que son époux, le président Alassane Ouattara accède à la magistrature suprême pour se lancer dans le social.
Quand elle crée la Fondation Children of Africa en 1998, pour venir en aide aux enfants défavorisés, son époux est alors directeur général adjoint du FMI (Fonds monétaire international).
Dominique Ouattara était même loin de se douter que treize ans plus tard, elle deviendrait la Première Dame de Côte d’Ivoire. C’est dire qu’apporter du bonheur aux autres, est inné chez cette grande dame qui fait attention au moindre détail.
Perfectionniste à souhait, elle aime que les tâches soient bien planifiées et bien exécutées. A son cabinet, situé à Abidjan Cocody, ses collaborateurs sont unanimes sur sa rigueur et sa passion pour le travail bien fait. Mais également pour son grand cœur.
En 2015, elle a encore fait parler son cœur à travers structure. Ce cœur si généreux dans tous les domaines. Et les chiffres parlent pour elle. Durant ces douze derniers mois, la fondation a permis, avec ses huit bibliobus (bibliothèques mobiles composées de plus de 3.000 ouvrages, de vidéos projecteurs et d’ordinateurs avec connexion internet) à 109 000 enfants d’avoir accès gratuitement à la lecture. Sur le plan de la santé, 97.000 enfants ont été déparasités ; 59.000 ont été consultés lors de la caravane ophtalmologique et 64.000 ont été immunisés contre la méningite et la fièvre typhoïde.
Au niveau de l’éducation, pas moins de 64.000 kits scolaires ont été distribués aux enfants du primaire et 10 salles multimédias ont été offertes.
Sur le plan social, 13 centres d’accueil ont été subventionnés. Bien entendu, elle n’a pas oublié les femmes. Au total, 101.503 femmes issues de toutes les contrées du pays ont reçu un financement du (Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire(FAFCI) pour leurs différents microprojets.
Le coût global de l’opération est de 10,8 milliards de FCFA.La Première Dame a par ailleurs, mis à profit l’année 2015 pour donner un coup d’accélérateur au chantier de l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville, à travers trois événements majeurs.
Le premier,l’Assemblée constitutive de l’association de gestion de l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville qui a adopté les textes organiques et réglementaires de l’hôpital et mis sur pied un Conseil d’administration de 12 membres.
Le deuxième, la signature d’un contrat d’engagement avec General Electric Medical relatif à la fourniture, à l’installation, à la mise en service et à la maintenance de l’équipement et du matériel d’imagerie médicale de l’hôpital.
Enfin, la signature d’une convention entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la Fondation Children Of Africa relative à l’HME de Bingerville. A travers cette convention, l’Etat de Côte d’Ivoire accepte d’accorder une subvention à ce projet social et humanitaire de Children Of Africa.
Des actions très fortes en 2015 : 10,8 milliards décaissés pour les femmes
Dominique Ouattara ne se contente pas seulement de léguer un hôpital à la Côte d’Ivoire, mais elle se soucie aussi de sa pérennité. A ces actions fortes, il faut ajouter les nombreux dons en numéraires et en nature que la Première Dame fait aux populations des différentes régions de Côte d’Ivoire lors des visites d’Etat du Président de la République.
Autant de gestes concrets et forts, qui font incontestablement d’elle, la femme de l’année 2015.
Cependant, il faut le dire tout net. Derrière cette grande générosité, il n’y a aucun calcul politique, encore moins un acte intéressé. Mais toute une histoire. Une longue tradition de partage et d’aide aux plus démunis. Et surtout, un parcours qui force le respect et l’admiration.
Avant d’être aujourd’hui la Première des Ivoiriennes, Dominique Ouattara s’est bâti une solide carrière de chef d’entreprise, principalement dans le domaine de l’immobilier, après un brillant parcours universitaire.
C’est en 1972 que la jeune Dominique Nouvian décroche son baccalauréat en sciences économiques à l’Académie de Strasbourg. Elle s’inscrit ensuite à l’université Paris X, où elle obtient un Deug de langues en 1975 option économie.
Elle entre aussitôt dans la vie active, mais poursuit parallèlement ses études, qui sont couronnées par un diplôme d’administrateur de biens en 1987 et un diplôme d’expertise en immobilier obtenu à Paris en 1989.
En marge de ses activités professionnelles, elle initie des œuvres humanitaires.
En 1998, après plusieurs décennies dans l’humanitaire, Dominique Ouattara matérialise cet engagement social en 1998 par la création de la Fondation Children of Africa, qui intervient dans 11 pays d’Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire.
Lorsqu’elle devient officiellement Première Dame de Côte d’Ivoire, après l’investiture de son époux, Alassane Ouattara, en tant que Président de la République de Côte d’Ivoire en mai 2011, Dominique Ouattara renonce à sa carrière de chef d’entreprise pour se consacrer exclusivement aux œuvres humanitaires.
Une décision qui achève de convaincre sur son immense générosité. Dominique Ouattara fait ainsi preuve d’une grandeur d’esprit, qui caractérise les grands hommes et les grandes femmes de ce monde. Dominique Ouattara est présente sur tous les fronts. Notamment dans le secteur de la santé. Cette mère de deux enfants lutte corps et âme pour l’élimination de la transmission Mère-Enfant du VIH.
Un combat noble qui lui a valu la reconnaissance de l’Onusida.C’est donc à juste titre qu’elle a été distinguée et nommée Ambassadrice spéciale. Son rôle : conduire des actions de plaidoyers en faveur des Ong impliquées et renforcer le plateau technique des établissements sanitaires surtout les maternités et le matériel roulant (Ambulances). Aussi a-t-elle entrepris, en 2012, la construction d’un hôpital de 110 lits dédié aux mères et aux enfants à Bingerville dans le District d’Abidjan, doté d’un plateau technique moderne en vue de contribuer à la réduction de la mortalité et de la morbidité maternelle néonatales, infantiles et juvéniles.
Bâti sur une parcelle de trois hectares, cet hôpital, le premier du genre en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’ouest, ouvrira ses portes en 2016. Elle contribuera à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile.
A son actif, plusieurs campagnes foraines de santé en faveur des plus démunis ayant permis de vacciner 63 000 enfants et femmes, de déparasiter plus de 97 000 enfants et de prendre en charge gratuitement des soins des yeux de 59 000 enfants dont plusieurs milliers ont reçu des verres correcteurs.
Dans la lutte contre le travail des enfants, Dominique Ouattara préside le Comité national de surveillance des actions de Lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (Cns).Elle œuvre avec des Ong nationales et internationales.
Grâce à son combat, beaucoup d’enfants ne travaillent plus dans les plantations. Son souci majeur est également de faire en sorte que les femmes soient autonomes. Ce qui explique la mise sur pied, du Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), attribué à des femmes sans emploi, désireuses de mener une activité lucrative.
A ce jour, plus de 50 000 femmes mènent des activités génératrices de revenus. Sans oublier les appuis directs aux groupements de femmes en matériels et intrants agricoles. Un grand pas vers l’autonomie financière de ses « sœurs et filles».
Naturellement, le volet éducation ne lui échappe pas. Chaque année, la First Lady offre plusieurs centaines de milliers de kits scolaires, aux enfants issus de familles pauvres, sur toute l’étendue du territoire. De même, des écoles et des cantines scolaires sont équipées, de sorte à renforcer leurs capacités.
La Fondation Children of Africa dispose de deux bibliothèques ambulantes appelées bibliobus qu’elle met à la disposition des enfants défavorisés afin de les permettre d’avoir accès aux livres.
Une Première Dame pas comme les autres
Elle subventionne dix centres d’accueil pour enfants en situation difficile et dispose de son propre centre appelé « La case des enfants » où des enfants, issus de familles démunies, orphelins ou abandonnés sont soignés, éduqués, scolarisés et pris en charge quotidiennement. Enfin, chaque année, à l’occasion des fêtes, la Première Dame offre aux mamans et aux enfants de nombreux cadeaux. Toutes ces actions sociales lui ont valu une reconnaissance nationale et internationale.
En témoignent les nombreuses distinctions qu’elle a reçues en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord.
En 2016, nul doute qu’elle multipliera encore les actions sociales en faveur des couches vulnérables.
«Face aux besoins toujours importants des populations, je me dis parfois que nos actions sont une goutte d’eau dans la mer. Mais ensuite, lorsque je vois le sourire sur le visage des enfants, je réalise que chaque petit geste d’amour peut opérer un miracle et changer la vie d’un enfant en situation difficile. Alors, pour eux, je veux continuer et continuer encore, pour essayer de faire des miracles», confie Dominique Ouattara, sur son site internet.
A chaque événement marquant du pays, elle s’est toujours tenue auprès des populations, séchant leurs larmes et leur prodiguant aide et assistance.
La Première Dame fait partie de cette trempe de personnes qui marquent leur passage sur terre d’une empreinte indélébile. Elle a fait sienne cette pensée de Raoul Follereau : « Nul n’a le droit d’être heureux tout seul. » Avoir un cœur aussi large, dans ce monde où l’individualisme prime sur tout, signifie qu’on est une perle rare. Et pour tous les démunis de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara est cette perle rare, ce rayon de soleil qui illumine leur existence, d’ordinaire morose.
Merci « Maman Dominique», comme les enfants aiment à l’appeler, de nous donner une vraie leçon de la vie. Celle du partage et de l’entraide.
Opportune Bath (Sercom Cabinet Première Dame)
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