Duekoué, 14-03-2020 (lepointsur.com) Le jeudi 09 Mars 2020, à la maison de la presse à Abidjan, l’Association nationale des producteurs de café et de cacao de Côte d’Ivoire (Anaproci) et le Syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire (Synapci), organisaient une conférence de presse pour exiger la démission de Koné Yves Brahima, directeur général du Conseil café-cacao.

Accusant en effet le directeur général du Conseil café-cacao, Koné Yves Brahima et le président de la Fédération des organisations des producteurs de café cacao (Fopcc), Kambou Sié de manque de transparence dans la gestion et la gouvernance de la filière, de détournement de fonds, d’employer 400 agents payer à ne rien faire et du non-paiement du report du stock de la campagne 2016-2017, Kanga Koffi et Koné Moussa, respectivement président de l’Anaproci et le Synapci, avaient menacé de descendre dans les rues, si leur requête n’est pas prise en compte par le Conseil café-cacao.

Suite à cette sortie médiatique des présidents de l’Anaproci et du Synapci, les délégués départementaux du Fédération des organisations des producteurs de café cacao (Fopcc) du Guemon et du Cavally, de concert avec leurs collègues producteurs, avec à leur tête Drissa Nafo, premier producteur de Côte d’Ivoire, sont montés au créneau pour faire un recadrage et crier leur indignation face à ces allégations sans preuves qui risquent de créer plus de problèmes que de solutions au sein de la filière café-cacao.

Ils ont de par la voix de leur porte-parole, Traoré Youssouf Fela, délégué départemental du FOPCC de Duekoué, fait une déclaration le samedi 06 Avril 2020, pour apporter un éclaircirent sur le sujet et exiger les preuves de ces accusations.

Selon eux, depuis l’arrivée de Koné Yves Brahima à la tête de la filière, le Conseil café-cacao n’a pas lessivé sur les moyens pour mener plusieurs actions pour le bien-être des producteurs et de la filière. A savoir, le reprofilage des routes pour l’évacuation des produits, la mise en place d’infrastructures scolaires et sanitaires, la distribution de produits phytosanitaires aux planteurs, des remises d’engins roulants aux forces de l’ordre pour la sécurité des biens et des personnes, etc.

«Que  Kanga Koffi et Koné Moussa nous apportent les preuves des détournements et autres propos diffamatoires qu’ils avancent», exige le porte-parole du FOPCC. Et d’ajouter : «J’en appel à tous les producteurs des 13 Régions du pays, le jour où le SYNAPCI décidera de descendre dans la rue, nous en ferons autant pour soutenir le Conseil café-cacao et son directeur général».

Serge Coulibaly, correspondant régional

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