A bas les vilains sentiments! #paix
Abidjan, le 21-8-15 (lepointsur.com)-A quelques semaines de la présidentielle du 25 octobre 2015, l’heure a sonné de faire le bilan de l’actuel tenant du pouvoir, Alassane Ouattara. Qu’a-t-il fait et que n’a-t-il pas fait ? Que peut-il apporter à la Côte d’Ivoire pour le dernier mandat qu’il revendique de tous ses vœux ? Voici quelques préoccupations parmi tant d’autres que chaque Ivoirien doit se poser. Pour interpeller, dénoncer, ou approuver le choix du Président sortant, candidat à sa propre succession.
L’heure n’est plus à se faire peur par presse, média ou réseaux sociaux interposés. Si tel est que nous sommes réellement des Ivoiriens et fiers de se réclamer filles et fils du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, Félix Houphouët-Boigny. Qui a de tout temps soutenu que « la paix n’est pas un vain mot, mais un comportement.» Il faut puiser dans ce comportement en chacun de nous en dépassionnant le débat.
La sortie de plus de dix ans de crise en Côte d’Ivoire a fait plus de 3000 morts selon la communauté internationale. Au nombre desquels, d’innocentes personnes dont l’âme ne pardonnera jamais les commanditaires de la crise qui, pour la plupart sont encore vivants. L’heure a sonné pour que la société civile, les hommes politiques, les journalistes fassent leur mea-culpa et regardent dans la direction de la paix, en posant des actes qui reflètent au quotidien leur désir ardent de mettre au devant de toute considération, la patrie.
Rien ne se gagne dans la haine, la méchanceté, la mauvaise foi etc. Si ce n’est le regret. Il faut se débarrasser de cette veste qui pue la honte pour l’amour de la patrie. Faire en sorte qu’en tant que hommes politiques, de la société civile, journalistes chacun rentrent dans l’histoire de la façon la plus positive possible.
Le sang a déjà coulé. Trop coulé même. Il faut pardonner et reconstruire cette Côte d’Ivoire qui en a besoin. Toutes les grandes nations de ce monde ont connu leur bain de sang, mais dans la divergence politique et idéologique, les filles et fils de ces différentes nations ont préservé l’acquis commun, la patrie.
Ce sang de la patrie doit couler dans les veines de tous les Ivoiriens qui aspirent à la paix et à une Côte d’Ivoire d’un lendemain meilleur. Que le clavier ou la plume des confrères ne servent pas de moyens d’expression à certains aigris tapis dans l’ombre pour faire tuer d’innocentes personnes.
L’âme des 3000 morts officiellement annoncés après la crise poste-électorale que la Côte d’Ivoire a connue doit reposer en paix. Aujourd’hui, aucun ivoirien n’est prêt à entendre des bruits de cannons tonner. Personne ne veut être exilé dans son propre pays ou ailleurs. Ceux qui tirent les ficelles et qui allument le feu sont toujours à l’abri. Et vous, que faites-vous pour ramener la confiance et un regain de la culture de la paix au sein des populations ? Il est on ne peut plus impérieux de mettre de l’eau dans ton vin. Car le petit temps qui nous sépare de la campagne et des élections est très crucial et déterminant pour chacun de nous. Qui est appelé à puiser dans ses dernières ressources pour privilégier la paix, rien que la paix, gage de tout développement.
Sériba Koné
A méditer !