A quand Abidjan comme Kigali ? #villepropre
Abidjan, 15-08-16 (lepointsur.com) Tantie Bulldozer par-ci, ADO (Anne Desiré Oulotto) par-là. Ma chère Tantie, lorsque tu as pris la décision de bien faire, nous t’avons rappelé que tu n’avais pas besoins de cameras, pas de presse écrite pour relayer.
Bien sur que les réseaux sociaux pouvaient spéculer, critiquer. Mais un travail propre, lorsqu’on l’entreprend avec la main droite, la main gauche ne doit même pas savoir qu’il s’est produit quelque chose. Chaque fois que des officiels ivoiriens rentrent d’un séjour d’Accra, ou de Kigali, les grosses machines sont mises à rude épreuve.
« Vous ne voyez pas comment Kigali est propre » dixit ADO. Mais madame, l’assainissement de Kigali prend plus sa source dans la force de l’institution, dans la puissance du dirigeant, dans l’action sans publicité que dans le mimétisme, et la publicité.
On ne ressemble pas à Kigali, c’est plutôt le dirigeant qui doit être comme Kagamé, et l’abidjanais deviendra comme le kigalien. En un mot une institution forte, qui inspire respect et méfiance. Et quel est le baromètre pour jauger de la force de l’institution, de la puissance de l’autorité ?
Ce sont ces deux images (gare de Bassam). La première je l’ai faite le premier Aout, après le passage des bulldozers, des agents du ministère de la salubrité, et des forces de l’ordre. Et ce jour là, les ex-occupants étaient aux aguets et parlant des responsables du ministère ils disaient ceci, « ôôô ! Laissez ceux là, dans deux jours on va revenir chap chap… »
Et effectivement, ils sont revenus « chap chap », constat fait sur la seconde photo prise ce matin. Et à quand le prochain déguerpissement ? Vivement un autre voyage du PR à Kigali.
Omar Samson