Culture

[4e édition des GADA] Manon Corbice et la Compagnie MEHANSIO lancent les festivités en beauté avec la danse patrimoniale


Les Grands Ateliers des Arts 2024 : Quand la danse ivoirienne réunit cultures et passion à Mondoukou

Mondoukou, Grand-bassam, le 21-10-2024 (lepointsur.com) La quatrième édition des Grands Ateliers des Arts (GADA) a débuté ce lundi 21 octobre 2024, à la Cocoteraie des Arts de Mondoukou, à Grand-Bassam, avec un stage international de danse patrimoniale avec Manon Corbice et la Compagnie MEHANSIO. Près d’une trentaine de participants, venus de France et de Côte d’Ivoire, ont pris part à cette première journée de formation, marquant le lancement d’un programme riche en activités artistiques et culturelles.

La danse ivoirienne comme point de départ

Manon Bouazo, également connue sous le nom de Manon Corbice , est à la tête de ce stage international de danse. Professeure de danse traditionnelle ivoirienne basée à Libourne, près de Bordeaux, elle est venue en Côte d’Ivoire avec ses stagiaires pour une immersion de deux semaines dans la culture ivoirienne. Le stage, qui se déroule à la Cocoteraie des Arts, s’articule autour de la transmission des danses patrimoniales du pays. « Ce matin, nous avons proposé la danse zaouli des Gouro, originaire du centre-ouest de la Côte d’Ivoire, que nous pratiquerons pendant deux jours avant de passer à d’autres danses, comme la danse bété et bien d’autres encore. Le programme se poursuivra le week-end avec le festival des GADA, et inclura également des sorties pour découvrir l’Abissa et visiter la ville historique de Grand-Bassam. Enfin, le stage se conclura par trois jours de répétitions à Abidjan, avec une représentation du masque zaouli par un groupe spécialisé », a-t-elle expliqué.

Un programme culturel varié

En plus des ateliers de danse traditionnelle, les participants auront l’occasion de découvrir d’autres facettes de la culture ivoirienne. Le programme comprend notamment des ateliers de danse coupé-décalé, animés par le jeune danseur NAZA, ainsi que des cours de chant donnés par Mémé G, et des sessions de percussion dirigées par le chef percussionniste Guedé Thierry. Les participants profiteront également de sorties culturelles pour découvrir l’Abissa, une célébration traditionnelle du peuple N’zima, ainsi que la ville historique de Grand-Bassam, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Un démarrage sous le signe de la convivialité

Jean-Louis Esmel, artiste et danseur-interprète, directeur artistique de la Compagnie MEHANSIO et collaborateur direct du commissaire général Jean Paul MEHANSIO, qu’il représente d’ailleurs lors de cet événement, a exprimé sa satisfaction quant au déroulement de cette journée d’ouverture. « C’est une journée bien remplie, marquée par l’amour de la danse et le partage culturel, » a-t-il déclaré. Il a encouragé le public, les amateurs et les professionnels de la danse à se joindre aux festivités et à participer aux différents ateliers proposés tout au long des deux semaines.

La danse, un vecteur de partage et de transmission

Les Grands Ateliers des Arts (GADA) s’inscrivent dans une dynamique de valorisation du patrimoine culturel ivoirien à travers la danse et d’autres disciplines artistiques. L’événement vise à offrir une plateforme d’apprentissage et de partage entre les artistes locaux et internationaux, favorisant ainsi les échanges culturels. Les participants concluront ce séjour artistique par trois jours de répétitions à Abidjan, ponctués par une représentation de la danse zaouli.

En invitant la population à prendre part à cette édition, Jean-Louis Esmel a insisté sur l’importance de soutenir les initiatives culturelles locales : « Nous espérons que chacun trouvera sa place au sein de cette célébration de l’art et de la culture. » Les Grands Ateliers des Arts promettent ainsi d’être un rendez-vous incontournable pour tous les amoureux de la danse et des arts.

Médard KOFFI depuis Mondoukou, Grand-bassam

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