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36 pays africains subsahariens déclarés plus vulnérables sur 50 #Cop21


Abidjan, 11-11-15 (lepointsur.com)-La conférence mondiale du climat se tiendra dans 20 jours sur les bords de la Seine (Paris). En prélude à ce implorant rendez-vous, le Président français François Hollande a convié des chefs d’Ea e de gouvernement à l’Elysée. Au cours des échanges, le chef de l’Etat français a insisté sur la nécessité d’aider les pays africains.

Avant la conférence mondiale sur le réchauffement climatique(Cop21)/75% des pays Africains n’ont pas accès à l’électricité

Le premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn et le Président français François Hollande.Ph.Dr

Le premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn et le Président français François Hollande.Ph.Dr

« Si l’on n’aide pas l’Afrique, le continent sera tenté de se développer sans tenir compte du réchauffement climatique, et il y aura des conséquences en termes de migration. C’est le cri d’alarme du président François Hollande. »  Non sans insister sur  la responsabilité de chacun. « Chaque chef d’Etat ou chef de gouvernement rendra compte, non pas pour faire le constat, il est implacable – constat à la fois de la dégradation du climat et de ses conséquences sur l’Afrique; constat aussi des grandes capacités de l’Afrique à assurer son développement et notamment sa propre production d’énergie, sans recourir comme par le passé aux énergies fossiles, et constat également d’une volonté commune des Africains de porter ce sujet. » A-t-il renchéri.

Occasion, pour le Président béninois Yayi Boni d’insister sur le fait qu’aucune personne ne doit rester sur la route dans la recherche des solutions quant au réchauffement climatique.. « L’objectif pour le développement durable et sa mise en place est de faire en sorte que personne ne soit laissé sur le quai. Et c’est très important pour nous, et je voudrais vous rassurer, tout le continent africain en est conscient. Nous allons prendre nos responsabilités », a rassuré le chef de l’Etat béninois.

 A toutes fins utiles, il a été révélé que sur les 50 pays les plus vulnérables, 36  se trouvent en Afrique subsaharienne, région dont la part d’émissions de gaz à effet de serre dans le monde est seulement de 4,55%. Par ailleurs, au cours de cette rencontre, l’épineux problème de l’électrification de l’Afrique a été abordé. Pour le premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn«  l’électrification de l’Afrique est la clé de voûte de son développement. L’Afrique a besoin d’électricité. Cette question est au centre de nos préoccupations aujourd’hui. L’Afrique doit procéder à son électrification partout. Cela permettra de créer des emplois pour les Africains. Cela permettra également de freiner l’immigration vers l’Europe. Quelle que soit la question, l’énergie électrique est au cœur de notre développement. » A-t-il insisté.

Le Président gabonais Ali Bongo a abondé dans le même sens que son homologue éthiopien, tout en insistant sur la nécessité de la réussite de la Cop21, dont il pense que l’échec serait une catastrophe. «   Il faut comprendre que le développement de l’énergie, aujourd’hui, met surtout en avant la responsabilité des uns et des autres, a-t-il souligné. Personne ne peut agir dans son coin tout seul. Le temps n’est plus à pointer du doigt pour savoir qui est responsable, qui ne l’est pas. Aujourd’hui nous sommes devant une situation où répondre au défi de ce changement climatique pour nous Africains, c’est comme lutter contre à nouveau des pandémies.» L’électrification des pays africains sera inéluctablement au cœur des débat, parce que 75% des Africains, soit soit 650 millions de personnes, n’ont pas accès à l’électricité.

EKB

 

Légende de la Une: Les pays Africains placent beaucoup d’espoir en la Cop21 du 30 novembre 2015 à Paris

 

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