Abidjan, le 2-2-15 (lepointsur.com)-Dans un communiqué du bureau de la Coordination  Nationale des Enseignants du Supérieur et des Chercheurs (C.N.E.C) de l’Ecole Normale Supérieure (E.N.S.) d’Abidjan le Secrétaire Général Dr. NGUESSAN KOUAME informe les enseignants-chercheurs de l’ENS, qu’à la demande du cabinet du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS), qu’une rencontre entre la direction de l’ENS et le bureau de la CNEC-ENS aura lieu le lundi 2 février 2015. « Mais pour l’instant, la décision d’arrêt des enseignements le mardi 03, le mercredi 04 et le jeudi 05 février 2015 est maintenu,» conclut le communiqué dont lepointsur.com a reçu copie.

En effet, dans une déclaration du 30 janvier 2015, le bureau de la Coordination  Nationale des Enseignants du Supérieur et des Chercheurs (C.N.E.C) de l’Ecole Normale Supérieure (E.N.S.) d’Abidjan, appelait les enseignants à un arrêt de travail, aux dates ci-dessus indiquées. Les enseignants chercheurs réclament entre autres à la direction de l’ENS, « la prime de recherche non payée ». Cette prime selon la CNEC concerne les enseignants-chercheurs nouvellement recrutés. A en croire les enseignants-chercheurs, il est traditionnellement admis qu’un enseignant recruté au cours d’un semestre perçoive la prime du semestre en cours, les indemnités de surveillance et de correction font partie de ce qu’on appelle « un hors budget » et ne saurait attendre la mise en place du budget 2015. « Toute l’équipe de l’organisation de la visite médicale du concours d’entrée 2014 de l’ENS a perçu ces mêmes indemnités tout comme le directeur. Pourquoi cette politique de deux poids deux mesures ? » S’interrogent les enseignants-chercheurs de l’ENS.

Serges Mignon/lepointsur.com

Commentaires

commentaires